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Pourquoi Capucine

Ce blog est dédié à mon fils Jérémy, qui du haut de ses 10 ans s'est courageusement battu durant 7 mois contre la Leucémie et le GvH (Cf. article "Qu'est ce que le GvH ?") mais qui malheureusement n'a pas survécu et s'est éteint le 05 juin 2004 à 3h20 !

Afin que son combat n'est pas été vain et afin de lui rendre l'hommage qu'il mérite, je me dois de continuer ... même si la vie aujourd'hui m'importe peu, je me dois de le faire pour celui qui m'aura tant donné, tant apporté et qui me manque terriblement... MON FILS ADORE !

N'hésitez pas à parler de cette maladie autour de vous, à envoyer cette adresse à vos amis, proches... ainsi peut être arriverons nous à récolter de plus en plus de dons pour aider la recherche !

Prenons le temps de sauver des vies...

... La recherche manque de moyens, aidons la !

Merci

  

Vous êtes à être venu depuis le 25 mai 2005 

 

 

  

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referencement gratuit

A mon fils ...

ASSOCIATION CAPUCINE (Association Loi 1901 à but non lucratif)

"Jérémy Espoir" n'est pas une Association car pour crééer une Association il faut avoir le temps de s'en occuper et ce n'était pas mon cas. Par conséquent, j'ai recherché sur le net les différentes Associations existantes traitant de la Leucémie. L'Association Capucine m'est apparue être celle qui correspondait le mieux au combat que je voulais mener en mémoire de mon fils.

Histoire de Capucine  

L’Association Capucine est née en 1996 dans l’entourage d’une petite fille « Capucine », âgée de 5 ans, atteinte de la même Leucémie que Jérémy dont la seule chance thérapeutique était la greffe de moelle osseuse et qui a subit les mêmes souffrances.

Pourquoi choisir Capucine  

Depuis 2001, l’Association Capucine finance la recherche contre la leucémie par l’intermédiaire de l’Association « Cent pour Sang la Vie » qui est dotée d’une Comité Médical et Scientifique de très haut niveau permettant de valider les projets de recherche contre la leucémie.

Cette collaboration avec Capucine à l’avantage, grâce aux dons perçus, de financer des projets de recherche très précis et dans le cas de l’action Jérémy Espoir le but est de participer au financement de projets sur l’étude de la GvH (Graft Versus Host ou plus simplement Maladie du greffon contre l’hôte).

Projets financés par Capucine en 2003 via Cent pour Sang la Vie  

1. Hôpital Edouar Herriot
.
Thème du Projet : détection des mutations Bcr-Abl à l’imatinib mésylate chez des patients atteints de leucémie myéloïde chronique (montant global : 46 000 €)
* Capucine a financé 15 000 €

2. EFS de Lyon
.
Thème du Projet : mise au point de la PCR quantitative en temps réel pour l’étude du chimérisme post-greffe de CSH (montant global : 28 206 €)
* Capucine a financé 20 000 €

3. CHU de Hautpierre / Laboratoire de Biochimie
.
Thème du Projet : étude de l’amplicon 17q21 dans les leucémies lymphoblastiques (montant global : 22 600 €)
* Capucine a financé 5 000 €

4. CHU Avicenne
.
Thème du Projet : analyse de la signalisation par le récepteur à l’antigène des cellules B dans les leucémies lymphoïdes (montant global : 40 000 €)
* Capucine a financé 20 000 €

L’Association Capucine, sur l’année 2003, aura versé un total de 60 000 €uros pour financer des projets de recherche.

 

La recherche a besoin de nous, de vous ...

 

 

(Juillet 2003 / La maladie de Jérémy était déjà présente mais nous ne le savions pas encore...)

Ce blog vous permettra peut être de prendre conscience que la leucémie est un fléau, qu'elle tue encore aujourd'hui dans des conditions de souffrances intolérables et que nous nous devons d'aider la recherche à sauver nos enfants ...

 

Malheureusement elle n'a pu sauver Jérémy qui nous a quitté le 05 juin 2004 !

 

Articles à lire absolument : "Le combat de Jérémy", "Pour mieux nous comprendre", "La Leucémie", ...

 

A l'image de Jérémy, ce blog vous permettra également de trouver des fonds d'écran Diddl (Jérémy était un collectionneur d'objets Diddl) et Titeuf, gifs animés rigolos (Diddl, Astérix, Web...), de découvrir "Les recettes de Jérémy" (des recettes simples à réaliser pour les enfants : en construction), des paroles de chansons, etc...

 

 

Consultez les "Sujets traités", ainsi vous découvrirez ce qu'aimait Jérémy ...

N'hésitez pas à venir visiter la boutique Jérémy Espoir (en cliquant sur l'image ci-dessus ! Tous les bénéfices réalisés sur la vente des différents objets seront reversés à l'Association Capucine ....)

 

Nombre de visiteurs en ligne sur ce blog :

 

 

8 septembre 2005 4 08 /09 /septembre /2005 00:00

Trois nouveaux coloriages de Jérémy  ... Pokémon !

 

 

 

 

A très bientôt pour de nouveaux coloriages !

 

 

 
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7 septembre 2005 3 07 /09 /septembre /2005 00:00

Les traditions


La famille, le clan, l'honneur

Forgées par des années de conflits et d'invasions, les traditions et la famille sont en Corse le ciment de la société.

 

 La famille


 


C'est la structure fondamentale de la société insulaire, héritée directement de son histoire. Devant les menaces permanentes vécues au cours des siècles, la famille a constitué l'élément de base de la cohérence sociale. Elle prend ici une dimension presque "tribale", englobant parents et enfants, grands-parents et petits-enfants. La maison est l'élément symbolique de ce lien fondateur. Aussi les héritiers sont-ils réticents à sortir de l'indivision, soucieux de maintenir intact le symbole de ce lien, même si la société moderne tend à distendre les rapports étroits qui réunissent les membres d'une même famille. La naissance et la mort demeurent les grands évènements au monent desquels le groupe retrouve son unité.

 

 Le clan : force politique et électorale


 


Aujourd'hui, on lui associe souvent la notion "nationalisme" ; pourtant le clan n'est pas un phénomène contemporain, ni spécifiquement insulaire. Il est lui aussi ancré dans l'histoire de la Corse. Selon l'historien Jean-Marie Arrighi, le phénomène de clan s'est constitué avec la Révolution française : "Les Corses ont été rattachés à un Etat où l'acte politique essentiel était le vote", et la conséquence l'élection. Il devenait donc important pour la Corse de figurer parmi ces forces de décision et de constituer pour le pouvoir central un interlocuteur valable. La faible démographie de l'île et sa fragilité économique ont favorisé le phénomène. Forme élargie de la famille, le clan représente un ensemble d'individus appartenant à un même groupe d'intérêt, à une même communauté. Souvent, il est en rapport avec l'identité d'un lieu ou d'un village. Ainsi s'affirme la solidarité et l'intégration de l'individu à un groupe. Le "lieu de vie" est important pour les Corses : qu'ils habitent ou non au pays, ils y reviennent, c'est le berceau de la famille, le lieu où l'on est né, où l'on serra enterré.

 

 La vendetta


 


"Colomba" est présente dans tous les esprits et ce roman a immortalisé l'image d'un Corse prompt à venger l'honneur de sa famille. Au-delà de ces traits forcés que l'on a poussé presque jusqu'à la caricature, honneur et vendetta sont intimement liés et ne peuvent se comprendre si l'on oublie l'appartenance médeterranéenne et l'histoire d'un peuple qui, de tout temps, a subi le joug d'envahisseurs successifs. Refusant ces mainmises sur leur île, les Corses n'ont jamais reconnu les lois et les institutions du colonisateur. N'estimant aucune autorité supérieure légitime, le Corse a souvent fait justice lui-même. Au-delà des conséquences extrêmes et de règlements de compte parfois sanglants, la vente et l'achat de maisons ou de terrains se sont longtemps faits sur parole, en l'absence de tout acte de propriété.

 

 L'honneur


 


Comme pour beaucoup de peuples méditerranéens, l'honneur en Corse est une valeur fondamentale. Il a son code et ses règles. Là encore, l'histoire et la physionomie du pays ont forgé le caractère de l'habitant. Dans cette société où le rôle de l'homme est prépondérant, l'honneur est l'un de ses attributs. Il se traduit par une recherche de préséance, une nécessité d'être reconnu par l'autre à son juste niveau. Ces valeurs, émoussées au fil au fil du temps, ne se traduisent plus aujourd'hui par des vendettas et autres vengeances qui se perpétuaient de génération en génération. Pourtant, un fait demeure : le Corse est fier de son pays, de sa culture, et il exprime toujours une grande réticence lorsque l'on tente de lui imposer une quelconque loi. Au-delà du trait de caractère, c'est une défiance naturelle née de siècles d'invasions.

 

 Les bandits corses


 


Le 8 novembre 1931, 640 gardes mobiles, des automitrailleuses et des ambulances investissaient la Corse occidentale, dont Vico et Guagno, pour procéder à une opération d'épuration du banditisme. Dans les villages occupés, le couvre-feu est décrété, près de cent personnes sont arrêtées et la presse parisienne envoie ses correspondants de guerre. Les dernières exécutions capitales intervenues en 1934 et 1935, mettront un point final à l'époque des "bandits corses" sous la IIIème République.

 

 Tiadore Poli : bandit corse et roi de la montagne


 


C'est l'un des plus célèbres bandits corses. Né à Guagno sous Charles X, c'est par hasard qu'il devint hors-la-loi, en refusant le tirage au sort qui l'avait désigné pour faire son service militaire. Emprisonné, il s'évade. Retranché dans la montagne, il bénéficie de l'appui de la population qui voit en lui un défenseur de l'indépendance. Il se fait nommer "roi de la montagne", avec droit de vie et de mort sur ses sujets, obligeant les notables à lui payer un impôt. Il est tué dans un guet-apens en 1827.

 

 


(Source : Guides Bleus)

 
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6 septembre 2005 2 06 /09 /septembre /2005 00:00

Le chant corse

 

Le succès des ritournelles de Tino Rossi a pu laisser penser que le chant corse ne se résumait qu'à ces chansons de charme. Il n'en est rien et, depuis les années 1970, on assiste à une renaissance de la musique traditionnelle corse.

 

 La reconquête d'une identité


 


Volontairement oublié car symbole d'archaïsme rural, mal adapté à une société qui veut taire son passé, le chant corse renaît aujourd'hui et acquiert peu à peu ses lettres de noblesse. Victime du dépeuplement des campagnes, il a pourtant failli disparaître à tout jamais. Les premiers mouvements nationalistes dans les années 1970 l'ont aidé à perdre cette image de "chant folklorique", témoin d'une époque révolue. Dans ce climat fortement identitaire, le chant corse devient alors l'image d'un pays, de sa culture, de ses traditions et de sa différence.

 

 Un rituel codifié


 


Généralement beau et grave, le chant, ici, n'est pas une simple mélodie, mais un véritable rite communautaire, essentiel pour cette société basée sur la transmission orale. Il est l'expression de la vie rurale ; il accompagne chaque évènement, heureux ou malheureux, de la journée, de la saison et de la vie. Au-delà de son esthétisme, cette poésie populaire intervient comme un régulateur social des tensions et conflits individuels ou familiaux. Aux femmes reviennent les chants de naissance, les "nanne", et ceux des morts, les "voceri", chants de deuil mais aussi de vendetta. Les chants de l'absence, ou "lamenti" étaient entonnés par un homme ou une femme pour évoquer le souvenir d'un être disparu. Les hommes portent la sérénade et excellent dans les joutes improvisées : les "chjam'è rispondi". La confrontation des deux voix se répondant, produite aujourd'hui dans un même espace, se faisait autrefois d'une colline à l'autre. Ce chant improvisé a des allures de défi poétique.

 

 Les polyphonies


 


C'était à l'origine l'apanage des hommes. La plus caractéristique est la "paghjella", un chant à trois voix : la "segonda" commence le texte poétique, "u bassu" accompagne la "segonda", alors que la "terza", la plus haute, ajoute des notes plus rapides ; les "rivuccate" donnent un effet de vibrato. Les paroles se fondent dans la trame musicale. Traditionnellement, elle n'est accompagnée d'aucun instrument de musique et c'est véritablement le chant spécifique insulaire, un langage musical très élaboré au sein de la tradition populaire orale. Les "terzetti" et "madrigali", autres formes de polyphonies, racontent l'amour joyeux ou désespéré, la tristesse du prisonnier ou de l'exilé. Aujourd'hui, après des années d'oubli, le chant polyphonique renaît avec les voix de chanteurs héritiers de ces traditions. Le nom de ces groupes définit à lui seul ce territoire bien spécifique et montre leur attachement à ces valeurs : le végétal, "A Filetta", la fougère ; l'animal, "I Muvrini", les petits mouflons ; le temps "l'Alba", l'aube. Les chants polyphoniques semblent sauvés de l'oubli et continuent à se réinventer dans un monde moderne où la culture rurale qui était son berceau, tant à disparaître.

 


 Flûte, mandoline et coquillage


 

 

L'environnement et les invasions successives ont fourni à la Corse ses instruments de musique, qui servaient aussi de moyen de communication entre bergers. Si l'on a résussi à reconstituer le patrimoine vocal de la musique corse, il est en revanche difficile d'estimer la place que tenait l'instrumentation dans l'accompagnement des chants. A côté des instuments connus comme la guitare, la mandoline, le violon ou l'accordéon, la Corse possède un grand nombre d'instruments de musique spécifiquement insulaires. Beaucoup avaient disparu et il a fallu de nombreuses recherches pour reconstituer ce patrimoine instrumental. La "cetera", dont l'usage avait cessé depuis 1930, est une sorte de mandoline, apparue en Italie à l'époque médiévale. Elle se serait d'abord appelée "Celula" et, en France, on la connaissait sous le nom de "cistre". La "fisculetta" est une flûte taillée dans l'écorce d'une branche de saule ou de châtaignier. La "pivana", flûte à six trous aux tonalités médiévales, est taillée dans une corne de chèvre. Le son grave du "colombu", un gros escargot marin dont on perçait la pointe, permettait de donner l'alarme. L'histoire de ces différents instruments est retracée à la Casa musicale de Pigna, une auberge musicale qui fonctionne toute l'année et fait revivre les instruments et la musique traditionnels. Elle propose des stages à ceux qui s'intéressent à la polyphonie.

 

 Un chant retrouvé


 

 

C'est dans le petit village de Sermanu, au centre de la Corse, que les paghjelle d'antan ont été réhabilitées. La volonté de trois hommes, Guelfucci, son fils Petru et Jean-Paul Poletti, est à l'origine de cette renaissance en 1974. Ils forment alors le groupe Canta u Populu corsu et le "petit noyau devient très vite le mouvement fédérateur d'une jeunesse en quête d'elle-même (...)". C'est la riacquisti, la "reconquête" du patrimoine local. Depuis, femmes et hommes chantent ensemble la polyphonie et cet art est apprécié par tous.

 

 

 

(Source : Guides Bleus)

 
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5 septembre 2005 1 05 /09 /septembre /2005 00:00

La langue Corse


Diodore de Sicile disait d'elle : "elle est étrange et difficile à comprendre". L'origine de la langue des "Corsi" reste inconnue ; certains y ont vu des traces d'influence ligure ou ibérique. Les invasions successives l'ont enrichie pour en faire une langue à part entière, d'origine latine.

 

 Racines multiples


 


Les emprunts divers et une longue évolution phonétique formés au cours des âges dans la bouche d'un peuple en font sa richesse. La République de Gênes, souveraine en Corse du XIIIème au XVIIIème siècle, imposa le toscan comme langue officielle. La langue populaire des Corses a donc été, dès le Moyen Age, au contact et en symbiose avec une autre langue utilisée par l'administration. Cette situation s'est poursuivie après l'entrée de la Corse dans la mouvance française, jusque dans la première moitié du XIXème siècle, pour les actes officiels - état civil ou actes notariés - et pour les affaires judiciaires. De même l'Eglise employa, jusqu'au premier quart du XXème siècle, le latin pour le culte et l'italien pour les actes de son administration, le catéchisme et les sermons.

 

 L'accession à l'écriture


 


La culture corse étant essentiellement rurale, la parole et le chant ont été pendant longtemps les seuls moyens de communication. La langue se transmettait ainsi, de la même manière, qu'un geste, un chant ou une danse. C'est au XIXème siècle seulement que fut édité le premier texte en langue corse. Séduit par cette langue sans écriture, le romantisme européen du XIXème siècle essaya, en procédant à des transcriptions de la littérature orale, d'y retrouver des formes originales d'expression. L'exécuteur testamentaire de Pasquale Paoli est le premier à publier, dans ses "Sketches of Corsica" (1825), des spécimens de poésie populaire. Il est suivi quelques années plus tard par la publication à Bastia d'un recueil comprenant la célèbre "Nanna di Cuscioni, le Sirinatu di un pastore di Zicavu et le Voceru di Chilina di Carchetu". Prosper Mérimée en France, avec "Notes d'un voyage en Corse" Niccolo Tommaseo en Italie avec "Canti popolari della Corsica" et Ferdinad Gregorovius en Allemagne avec "Corsica", transcrivent également des textes en langue corse. Après des siècles d'existence, la langue corse accède enfin à l'écrit.

 

 Langue et identité


 


Dès lors, les auteurs issus des différentes régions de l'île et ayant toujours écrit en italien redécouvrent leur langue. En 1895, Santu Casanova fonde le premier périodique en langue corse, "A tramuntana" qui paraît jusqu'au milieu du XXème siècle. Mais au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, pour le peuple corse confronté aux problèmes économiques insulaires et soucieux de parvenir à quelque progrès matériel, la sauvegarde de la langue est loin d'être prioritaire. Malgré la création en 1955 de l'association Lingua Corsa et de la revue "U Muntese", son usage tombe en désuétude.

 

 Symbole identitaire


 


Puis la société se transforme : les Corses ne sont plus contraints à la seule insularité et à l'isolement des siècles passés. Beaucoup émigrent ; la télévision diffuse les émissions du continent. Pour la plupart, la langue corse n'est plus à l'ordre du jour, l'évêché ne la reconnaît pas, l'école non plus et elle n'est pas considérée comme une langue régionale. Ce sont les courants identitaires des années 1970 qui font renaître une nouvelle fois cette langue, symbole culturel de la Corse. Elle est enfin reconnue comme langue régionale par le décret du 16 janvier 1974. Son enseignement est autorisé dans les écoles et elle bénéficie d'une option facultative au baccalauréat. Aujourd'hui, elle est au centre des discussions qui accompagnent la mise en place du statut corse et n'est plus le symbole d'une société archaïque. Elle est partout présente, sur les ondes des radios, au café, dans la rue et en famille.


Du nord au sud de l'île, le parler est différent. Les puristes vous diront qu'il existe ici plusieurs parlers corses, ceux de Bastia, d'Ajaccio ou de Bonifacio.

 

 

 


(Source : Guides Bleus)

 
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4 septembre 2005 7 04 /09 /septembre /2005 00:00

Le tourisme et les sports


Dès le XIXème siècle, la Corse accueille ses premiers touristes, de riches voyageurs venus d'Angleterre, d'Allemagne ou de France en quête d'exotisme et de soleil. Mais ce n'est qu'à partir des années 1960 que l'île s'ouvre réellement au tourisme avec l'amélioration des liaisons maritimes et aériennes et la mise en place d'une politique d'aménagement des structures routières financées par l'Etat. Depuis, le tourisme représente la première source de revenus de l'île de Beauté.

 


 Une île très convoitée


 


Depuis les années 1990, le taux de fréquentation touristique de la Corse ne cesse d'augmenter. En 1999, près de 2 millions de touristes l'ont choisie comme lieu de vacances. Face à cet afflux, l'île a adapté ses structures d'accueil. Des hôtels ont été construits ou rénovés. Les côtes ont vu fleurir peu à peu un nouvel urbanisme, parfois mal contrôlé et souvent peu conforme à l'architecture locale. De Porto à Ajaccio, dans les régions de Porticcio ou sur la côte orientale, des résidences secondaires, villages de vacances, campings, restaurants, occupés seulement quelques semaines par an, envahissent le littoral et parfois même le maquis. Pour répondre à la demande, les différentes formes de trafic entre la Corse et le continent se sont multipliées au cours des dernières années. Les quatre aéroports internationaux de l'île assurent des liaisons quotidiennes avec les principales capitales régionales françaises et européennes et huit compagnies maritimes assurent une desserte régulière des sept ports insulaires.

 

 Le soleil et la mer


 


Le tourisme corse est principalement balnéaire : on vient ici en famille pour profiter de la plage et du soleil. La Corse est depuis longtemps connue pour ses longues plages de sable et la douceur de son climat. Au-delà de la baignade, la mer est aussi un paradis pour les adeptes des sports nautiques. A voile ou à moteur, les bateaux de plaisance offrent une autre façon de découvrir la Corse, de musarder le long de ses côtes ou de faire escale dans une petite crique sauvage. Ainsi la flotte de plaisance s'est-elle considérablement accrue et compte quelque 16 000 bateaux. Pour ceux qui n'ont pas la chance d'être propriétaires d'un bateau, il est possible de recourir à la location. Les usagers de ces sports de plaisance sont chaque année plus nombreux. Les 16 ports de l'île enregistrent plus de 60 000 escales par an et disposent de 6 500 anneaux dont 30 % réservés au passage. Mais peu à peu se dessinent de nouvelles motivations : la découverte du pays, la randonnée, les séjours culturels ou le sport. Depuis quelques années, la Corse met en place une politique de mise en valeur de son patrimoine et développe des produits touristiques répondant à ces nouvelles demandes.

 

 La plongée sous-marine


 


Une côte rocheuse et déchiquetée, des eaux cristallines, la Corse des profondeurs offre aux plongeurs la découverte de fonds riches d'une faune et d'une flore exceptionnelles. Ces fonds sous-marins sont un des atouts de l'île : attention à ne pas dénaturer ce paradis aquatique préservé. On dit de la Corse que c'est une montagne dans la mer, mais c'est aussi une montagne sous la mer. Son faible plateau continental laisse rapidement la place à des profondeurs abyssales, qui vont jusqu'à 800 mètres dans le Golfe de Porto pour atteindre parfois plus de 1 000 mètres. Roches aux formes torturées, gouffres et profondes crevasses, le paysage sous-marin se fait l'écho du relief terrestre. Les sites sompteux se chiffrent par centaines. Outre les multiples espèces qui peuplent ses eaux, tels les mérous, girelles, murènes, limaces de mer ou méduses, le merveilleux corail qui tapisse les roches à quelques 100 mètres de profondeur donne à l'ensemble une touche exotique. Pour compléter l'ensemble, la viste d'épaves immergées en profondeur transforme le plongeur en véritable explorateur sous-marin. Une trentaine de centres de plongée répartis en divers points de l'île offrent des conditions maximales pour permettre aux plongeurs de partir à la découverte de ce sanctuaire.


Des dizaines d'épaves peuplent les fonds marins du littoral corse et se sont naturellement transformées en sites d'exploration privilégiés et insolites pour les plongeurs. Méticuleusement répertoriées, elles reposent à des profondeurs variables allant de - 5 à - 30 mètres. On verra, au large de Porto-Vecchio, l'épave de la Pecorella ou celle du Toro. Au large de Calvi, l'épave d'un bombardier américain B 17 datant de la dernière guerre mondiale repose à quelque 30 mètres de profondeur, au large de la citadelle. Au large du nouveau port de Bastia, l'épave d'un bombardier allemand repose à une trentaine de mètres de profondeur. Plus au sud, au large du golfe de Sagone, La Girafe repose à 18 mètres de profondeur ; un peu plus loin gît la carcasse d'un Canadair.

 

 A pied, à cheval et à vélo


 


La Corse est une terre sauvage, authentique et préservée. Sommets majestueux, sites grandioses et réserves naturelles méritent une découverte approfondie. Ici, les possibilités de randonnées sont multiples. Le Parc naturel régional et l'Office National des Forêts proposent une grande variété d'itinéraires aux promeneurs de tous niveaux et aux adeptes du VTT. Plus sportif, le GR 20, chemin mythique que l'on dit être l'un des plus difficile d'Europe, traverse en quinze jours les paysages les plus grandioses de la haute montagne corse. L'Association régionale du tourisme équestre répertorie 1 900 km de sentiers de randonnée qui traversent des villages pittoresques ou des lieux inaccessibles par la route.

 

 Sur les rivières


 


1 375 km de torrents et cours d'eau parcourent les reliefs de la montagne corse. Grâce à une période d'étiage retardée et à un débit maximum prolongé pour les fleuves de haute altitude, rafting, canyoning et hydrospeed se pratiquent de février jusqu'à la fin mai ; le canyoning se pratique de la mi-avril jusqu'en novembre. Différents prestataires proposent sur place la location de l'intégralité du matériel.

 

 Sur les crêtes et les sommets


 


L'alpinisme se pratique sur toute la chaîne principale depuis l'Ospédale, au sud, à la vallée de Tartagine, au nord. Les parois les plus célèbres sont celles des tours de Bavella, pour la région sud, et les faces du Capo Orto, de la Paglia Orba et du Cinto, pour la partie nord. On peut escalader des falaises de calcaire autour de Ponte-Leccia (falaises de Pietralba, Caporalino et Soveria), ainsi que dans le secteur de Saint-Florent. Autour de Corte, on rencontre de jolis sites de granit dans les gorges de la Restonica et la vallée du Verjello.

 

 Les sports de glisse


 


Pour les amateurs de ski de randonnée ou de ski alpin, la Corse offre, avec plus de 100 km de crêtes et près de quarante sommets de plus de 2 000 mètres, un vaste domaine skiable, praticable de décembre à avril. L'un des itinéraires les plus classiques est la haute route corse, l'Alta Strada, qui utilise en partie le tracé du GR 20 par les crêtes. Il s'agit là d'un raid nécessitant de bons moyens techniques et physiques ainsi qu'une grande expérience de la montagne. Les stations de Ghisoni, de Bastelica (Val d'Ese) et de Vergio proposent aux amateurs de ski alpin et de surf des pistes aménagées dans des cadres uniques et préservés. On peut pratiquer le ski de fond sur le plateau du Cuscione, au sud de la Corse, où ont été aménagés et balisés de nombreux circuits.

 

 

 

(Source : Guide Bleus)

 
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3 septembre 2005 6 03 /09 /septembre /2005 00:00

Vins et vignobles

 

La vigne est apparue en Corse quelques siècles avant l'ère chrétienne, puis s'est développée et enrichie, notammant grâce à une production de qualité impulsée lors de la colonisation italienne du XIème ou XIIIème siècle, la viticulture de masse des années 1970, le vignoble corse s'est restructuré pour se tourner vers une viticulture de qualité.

 

 Une terre de tradition viticole


 

 


Dès les années 1960, des rapatriés d'Afrique du Nord s'installent dans l'île et mettent à profit leur expérience de l'agriculture moderne. Mais cette production de masse bouleverse la physionomie du vignoble traditionnel et, dans les années 1970, le marché s'effondre. Dans les années 1980, les producteurs effectuent des replantations systématiques. Aujourd'hui, la qualité prime avec l'amélioration des techniques de vinification et l'utilisation de cépages traditionnels. Le Niellucio est désormais dominant (22% des superficies totales). L'essentiel de la production se fait en Haute-Corse (source : INSEE).

 

 La route des vins


 

 


Le vignoble corse couvre près de 10 000 ha et a hérité de la particularité de chacune des régions.


> Le Cap Corse et ses petits vignobles étagés donnent de savoureux muscats et de savants mélanges élaborés.
 

> La Balagne étale ses vignobles sur le sol caillouteux de ses coteaux. Ses terres arides donnent des blancs d'une grande finesse.


> Sur le terroir d'Ajaccio, entre Balagne et Sartène, la vigne s'accroche aux coteaux d'argile et d'arènes granitiques. Les crus sont parmi les plus anciens de Corse.


> Le Sartenais produit des vins rouges réputés depuis des siècles et autrefois appréciés par Napoléon.


> La région de Porto-Vecchio, gagnant sur le maquis des hectares de vignes, a confirmé la vocation viticole de la Corse. Bénéficiant d'un microclimat et d'un ensoleillement exceptionnel, ses vins ont obtenu l'appellation d'origine contrôlée "vin de Corse Porto-Vecchio".


> Le vignoble de Figari, installé sur des coteaux entre 80 et 100 mètres d'altitude, produit des vins classés parmi les meilleurs de Corse.


> C'est dans la région d'Aléria qu'est née l'histoire de la viticulture en Corse. Son vignoble s'étend au-delà d'Aléria, sur Tallone et Linguizetta.

 

 

 

(Source : Guides Bleus)

 
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1 septembre 2005 4 01 /09 /septembre /2005 00:00

Le premier vide grenier "Jérémy Espoir" au profit de l'Association Capucine

 

Donc, comme convenu, le 27 août dernier, sur la Commune de Pontchâteau en Loire Atlantique (44) l'action "Jérémy Espoir" participait à son tout premier vide grenier. Ce dernier, réalisé sans but d'enrichissement personnel, puisque l'intégralité des sommes récoltées ce jour là serait reversée à l'Association Capucine pour la recherche sur la leucémie et plus particulièrement la GvH (Maladie du Greffon contre l'hôte), a débuté pour nous dès 6 heures du matin, heure du reveil.

 

 

Après quelques cafés (car pour ceux qui me connaissent je ne suis pas du tout du matin, ou du moins pas si tôt !) nous nous sommes rendus sur place pour "déballer" nos affaires, il devait être 7 heures 15. Tout était prêt aux alentours de 8 heures 15.

 

Le temps était moyen et malgré quelques craintes dans la matinée quant à l'arrivée de la pluie -ce qui impliquait la sortie des baches pour couvrir les livres et autres articles craignant la pluie- il s'est maintenu.

 

Très peu de personnes tout au long de la journée, mais il semble qu'il y a eu très peu de publicité chez les commerçants. Ceci expliquant donc cela !

 

Malgré tout, je suis heureuse de vous annoncer que lors de ce vide grenier nous avons récolté 347,80 €uros qui vont être reversés à Capucine et ainsi permettre de contribuer à l'avancée de la recherche sur la Gvh.

 

Voilà je voulais simplement vous tenir informés du résultat de ce tout premier vide grenier qui en annonce bien d'autres...

 

 

Aurélie, la maman d'un Enfant EXTRAORDINAIRE

 

Remerciements :

Je tenais à remercier ma maman, toujours à mes côtés et très active dans l'action "Jérémy Espoir" ; à ma tante Rapha qui est toujours là, toujours prête et qui nous aide beaucoup.

Je remercie également le Secours Populaire Français de Pontchâteau qui à notre arrivée nous a annoncé que l'emplacement que nous avions réservé était "offert" et que nous n'avions donc rien à payer. Belle solidarité !

 
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31 août 2005 3 31 /08 /août /2005 00:00

Cette lettre a été écrite et mise en ligne Samedi 4 juin 2005 à 3h20 (Jérémy nous ayant quitté le Samedi 05 juin 2004 à 3h20).

Afin de prendre conscience du courageux petit garçon qu'était Jérémy, lisez cet article : "Le combat de Jérémy"


Mon Amour, mon fils, ma vie …

Il y a un 52 semaines précisément tu nous quittais pour rejoindre les anges après t’être battu pendant 7 mois et avoir subit toutes ces souffrances horribles durant 5 semaines.

Quel sentiment bizarre ! Un an alors que j’ai l’impression que c’était hier et en même temps cela me paraît une éternité … tellement longtemps que je n’ai pu te faire de bisous, te prendre dans mes bras, t’entendre m’appeler toutes les deux minutes, te « rebeller » lorsque je te demandais de faire quelque chose, te border le soir avant de t’endormir, sentir ton odeur, caresser ton genou lorsque nous étions en voiture, t’avoir à mes côtés sur le canapé lorsque nous regardions la télé, t’accompagner à tes matches de foot, te gratter le dos, les cheveux, te caresser le tour de ta bouche avec mon doigt, t’aimer, te toucher, te sentir, te voir, t’entendre …. Enfin te voir VIVRE, cela me paraît être à des millions d’années lumière.
Mon amour, je t’aime tant et tu me manques tellement … Chaque jour, chaque heure, chaque minute, chaque seconde est un supplice. Ne plus t’avoir à mes côtés est un véritable enfer et m’a vie n’a plus aucun sens.
Nous vivions l’un pour l’autre … et nous nous le sommes prouvés à maintes reprises … mais ma vie, tout comme la tienne, s’est arrêtée le 05 juin 2004 à 3h20 … Tu étais ma raison de vivre Jérémy, ma motivation, ….. Tout ce que je faisais, je le faisais pour toi … je n’ai plus rien … tu es parti …. Quoi faire ?

Tu es et resteras à tout jamais l’homme de ma vie, l’Amour de ma vie, mais aujourd’hui j’attends patiemment de te retrouver … C’est tellement difficile de devoir subir cette absence de chaque instant, de penser que plus jamais …. Parfois je t’appelle sur ton portable pour entendre ta voix sur ton répondeur … je donnerais tout ce que j’ai, y compris ma propre vie, pour que tu sois là, pour que tu vives … tu me manques tant !

Je veux croire qu’un jour nous nous retrouverons … Que faire sans toi mon bébé, je n’ai plus envie de rien… et puis à quoi bon ? J’aimerais tellement être auprès de toi …

Quelle vie de merde ! … Et quand j’entends tout ces gens qui se plaignent pour un rien, qui gémissent dès qu’ils ont un petit bobo, et j’en passe ….

Mon fils chéri, quel bonheur c’était de t’avoir à mes côtés …. Il a fallu que tu partes pour que je prenne réellement conscience de cela …. Je donnerais tout pour pouvoir revivre ces années avec toi…

Que faire ? Je me dois de subir cette absence car je te le dois ! Mais tu sais, chaque jour je pense à la mort, qui serait pour moi une véritable délivrance, mais je me dis que je n’ai pas le droit de mettre fin à mes jours alors que toi tu t’es battu pour vivre …. Alors pour toi mon amour je vais continuer, je vais survivre, tant bien que mal, plus mal que bien …. Je te dois bien cela, toi qui m’a tant donné, tant apporté ….

Pourquoi a-t-il fallu que la vie nous sépare si vite … tu n’avais que 10 ans et tant de choses à découvrir … ton scooter, ton permis accompagné, tes flirts, … tu ne connaîtras pas tout cela … j’ai envie d’hurler tellement j’ai mal …

Reposes en paix mon fils et ne t’inquiètes pas pour maman, elle continue pour toi, pour te rendre hommage, continuer ton combat et faire savoir à quel point je suis fière d’être ta maman. Ce blog Jérémy, il est pour TOI ...

Je t’aime mon bébé d’Amour.

Ta maman qui t’aime de ton son cœur, de toute son âme…

 

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31 août 2005 3 31 /08 /août /2005 00:00
Le texte que vous pouvez lire ci-dessous est le début de livre que Jérémy voulait écrire sur sa maladie. Malheureusement, il n'a pu écrire que la première partie ...

Le texte est reproduit ici comme Jérémy l'a écrit, avec ses fautes d'orthographe, comme tout enfant de 10 ans peut en faire ...

Merci et bonne lecture ...
"Ma Leucémie"

1ère partie : la découverte de la leucémie

Le mardi 28 octobre j'allais au laboratoire de Saint Sébastien pour faire une prise de sang sur mon bras.

Dans l'après-midi, je regardais le Seigneur des Anneaux et ont a reçu un appel de notre médecin nous disans d'aller à l'hôpital de Nantes pour enfants car le résultat de la prise de sang n'étais pas très bon parce que nous avions des signes de cancer.

Arriver à l'hôpital nous sommes allés dans la salle de soin et il nous ont amener dans la chambre où nous allons dormir. J'ai attendu cinq minutes pour laisser le temps au infirmière de préparer le soin.

Les infirmières sont arrivées et ont mis une sorte de catétaire sur le poignet pour éviter de piquer tout le temps pour prendre le sang et je l'ai gardé deux jours et pendant ces deux jours j'ai eu super mal au poignet.

Le soir à minuit je devais être agin (ça veut dire que je ne peut pas boire ni manger) parce que le lendemain matin je devais aller au bloc pour qu'il me pose un catétaire sur le thorax. Le matin, il sont venu me chercher pour aller au bloc, et puis 2 heures plus tard il sont venu me chercher et j'ai vu que le catétaire était poser sur le coté droit du thorax et qu'ils avaient enlevé le caté sur le poignet.

A cause du caté qu'il mon posé au bloc, j'ai eu mal au abdauminau et au cou pendant une semaine parce que je me contractait et qu'il falait laisser le temps de mi faire.

Pendant le bloc, il en on profiter pour me faire un mielaugramme qui le soir nous a permi de découvrir mon cancer "la leucémie" ...




Mon chéri, pouquoi a-t-il fallu que cette maladie t'emportes ... Elle ne t'auras même pas permis de continuer ce livre et de le lire à haute voix aujourd'hui et te disant que tout cela n'est plus qu'un mauvais souvenir ...

JE T'AIME MON ANGE ...
Jérémy a lu cette première partie devant toute sa classe de CM1 lors de sa visite à l'école en mars 2004.



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30 août 2005 2 30 /08 /août /2005 00:00

La pêche

 

Malgré ses centaines d'espèces de poissons et de crustacés et ses 1 000 kilomètres de côtes, la pêche n'est pas l'activité traditionnelle de la Corse. Pourtant, depuis quelques années, elle tend à devenir non seulement une valeur économique, mais également un argument touristique.

 

 Des eaux pures et limpides


 


Des baies, des criques et de longues étendues de sable : le littoral corse apparaît comme le paradis rêvé des pêcheurs. Dans ses eaux limpides se cache une faune d'une grande richesse et évoluent, à faible profondeur, de multiples espèces de poissons de roche - loups, mulets, sars, oblades - ou de poissons de sable - daurades, barbets -, sans compter les nombreux crustacés qui trouvent abri dans les côtes plus rocheuses. Du cap Corse à la Balagne, les eaux de la Corse sont riches de cette faune aquatique qui peut être pêchée du rivage ou du bateau.

 

 La pêche en mer


 


Cette activité qui fut longtemps artisanale ne dispose pas de grandes infrastructures. La plupart des navires concentrés sur la côte est, n'ont qu'un faible tonnage et pratiquent en majorité une pêche côtière, qui assure une production de quelques 1 500 tonne de poissons majoritairement destinées aux marchés locaux ou directement vendues aux restaurants. Soumise à la concurrence des importations et handicapée par le prix du gazoil, supérieur à celui du continent, et par l'insuffisance des équipements de stockage et de chaîne du froid, l'industrie de la pêche reste encore marginale en Corse.

 

 De nouveaux débouchés


 


L'absence de pollution et la présence de nombreux étangs sur la côte orientale ont permis le développement, depuis quelques années, de l'aquaculture. Cette filière compte aujourd'hui 11 unités de production consacrées à l'élevage de loups, de daurades et d'anguilles, et permet des exportations régulières vers l'Italie, ce qui en fait la première activité exportatrice de l'île dans le domaine des productions agricoles derrière la viticulture. Pratiquée dans les étangs de Diane et d'urbino, sur la côte orientale, entre Bastia et Porto-Vecchio, la conchykiculture représente un autre débouché pour l'île. Les huîtres sont creuses, proches des portugaises, et d'excellente qualité.

 

 


(Source : Guides Bleus)

 
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