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Pourquoi Capucine

Ce blog est dédié à mon fils Jérémy, qui du haut de ses 10 ans s'est courageusement battu durant 7 mois contre la Leucémie et le GvH (Cf. article "Qu'est ce que le GvH ?") mais qui malheureusement n'a pas survécu et s'est éteint le 05 juin 2004 à 3h20 !

Afin que son combat n'est pas été vain et afin de lui rendre l'hommage qu'il mérite, je me dois de continuer ... même si la vie aujourd'hui m'importe peu, je me dois de le faire pour celui qui m'aura tant donné, tant apporté et qui me manque terriblement... MON FILS ADORE !

N'hésitez pas à parler de cette maladie autour de vous, à envoyer cette adresse à vos amis, proches... ainsi peut être arriverons nous à récolter de plus en plus de dons pour aider la recherche !

Prenons le temps de sauver des vies...

... La recherche manque de moyens, aidons la !

Merci

  

Vous êtes à être venu depuis le 25 mai 2005 

 

 

  

Nombre de connectés actuellement sur OB :

 

 

referencement gratuit

A mon fils ...

ASSOCIATION CAPUCINE (Association Loi 1901 à but non lucratif)

"Jérémy Espoir" n'est pas une Association car pour crééer une Association il faut avoir le temps de s'en occuper et ce n'était pas mon cas. Par conséquent, j'ai recherché sur le net les différentes Associations existantes traitant de la Leucémie. L'Association Capucine m'est apparue être celle qui correspondait le mieux au combat que je voulais mener en mémoire de mon fils.

Histoire de Capucine  

L’Association Capucine est née en 1996 dans l’entourage d’une petite fille « Capucine », âgée de 5 ans, atteinte de la même Leucémie que Jérémy dont la seule chance thérapeutique était la greffe de moelle osseuse et qui a subit les mêmes souffrances.

Pourquoi choisir Capucine  

Depuis 2001, l’Association Capucine finance la recherche contre la leucémie par l’intermédiaire de l’Association « Cent pour Sang la Vie » qui est dotée d’une Comité Médical et Scientifique de très haut niveau permettant de valider les projets de recherche contre la leucémie.

Cette collaboration avec Capucine à l’avantage, grâce aux dons perçus, de financer des projets de recherche très précis et dans le cas de l’action Jérémy Espoir le but est de participer au financement de projets sur l’étude de la GvH (Graft Versus Host ou plus simplement Maladie du greffon contre l’hôte).

Projets financés par Capucine en 2003 via Cent pour Sang la Vie  

1. Hôpital Edouar Herriot
.
Thème du Projet : détection des mutations Bcr-Abl à l’imatinib mésylate chez des patients atteints de leucémie myéloïde chronique (montant global : 46 000 €)
* Capucine a financé 15 000 €

2. EFS de Lyon
.
Thème du Projet : mise au point de la PCR quantitative en temps réel pour l’étude du chimérisme post-greffe de CSH (montant global : 28 206 €)
* Capucine a financé 20 000 €

3. CHU de Hautpierre / Laboratoire de Biochimie
.
Thème du Projet : étude de l’amplicon 17q21 dans les leucémies lymphoblastiques (montant global : 22 600 €)
* Capucine a financé 5 000 €

4. CHU Avicenne
.
Thème du Projet : analyse de la signalisation par le récepteur à l’antigène des cellules B dans les leucémies lymphoïdes (montant global : 40 000 €)
* Capucine a financé 20 000 €

L’Association Capucine, sur l’année 2003, aura versé un total de 60 000 €uros pour financer des projets de recherche.

 

La recherche a besoin de nous, de vous ...

 

 

(Juillet 2003 / La maladie de Jérémy était déjà présente mais nous ne le savions pas encore...)

Ce blog vous permettra peut être de prendre conscience que la leucémie est un fléau, qu'elle tue encore aujourd'hui dans des conditions de souffrances intolérables et que nous nous devons d'aider la recherche à sauver nos enfants ...

 

Malheureusement elle n'a pu sauver Jérémy qui nous a quitté le 05 juin 2004 !

 

Articles à lire absolument : "Le combat de Jérémy", "Pour mieux nous comprendre", "La Leucémie", ...

 

A l'image de Jérémy, ce blog vous permettra également de trouver des fonds d'écran Diddl (Jérémy était un collectionneur d'objets Diddl) et Titeuf, gifs animés rigolos (Diddl, Astérix, Web...), de découvrir "Les recettes de Jérémy" (des recettes simples à réaliser pour les enfants : en construction), des paroles de chansons, etc...

 

 

Consultez les "Sujets traités", ainsi vous découvrirez ce qu'aimait Jérémy ...

N'hésitez pas à venir visiter la boutique Jérémy Espoir (en cliquant sur l'image ci-dessus ! Tous les bénéfices réalisés sur la vente des différents objets seront reversés à l'Association Capucine ....)

 

Nombre de visiteurs en ligne sur ce blog :

 

 

17 juillet 2005 7 17 /07 /juillet /2005 00:00

L'époque Génoise

Après l'hégémonie de Pise, qui dure du XIe au XIIIe siècles, c'est la pression militaire et économique de Gênes qui s'affirme. Au début du Moyen Age, un réseau de grands seigneurs féodaux venus de Gênes se met peu à peu en place, d'abord au cap Corse, où s'implantent aux environs de 1100 les seigneurs Avogari autour de leurs Castelli de Brandon et de Nonza ; puis à la pointe de la presqu'île, où les De Mari organisent leur seigneurie autour de Motti (Luti) et de San Colombano (Rogliano).

 L'emprise de Gênes


 

 

A l'autre extrémité de l'île, les Génois fondent en 1195 la ville de Bonifacio, un bel exemple de ville coloniale du Moyen Age. Le choix de ce site stratégique tend à affirmer leurs prétentions face à la domination de Pise sur le détroit corso-sade. Bonifacio va devenir au fil des ans une vaste colonie de peuplement. Elle atteint son apogée au XIIIe s. avec près de 3 000 habitants. De ces implantations naît une nouvelle économie : celle du négoce. Les Génois sont pour la plupart des commerçants, qui exportent les denrées agricoles et pastorales : grains, cire, peaux, viandes, fromages ... et redistribuent en retour dans les pievi les articles qu'ils rapportent de Gênes : draps, toiles, armes ... La monnaie circule et le jeu du crédit apparaît. Gênes affirme peu à peu son emprise sur l'ensemble de la Corse. Pourtant, dans cette conquête, les Génois vont rencontrer une résistance farouche menée notamment par Giudice di Cinarca : un seigneur de l'Au-Delà-des-Monts qui s'est engagé dans une tentative de réunification de l'île.

 L'anarchie féodale et les Giovannali


 

 

Au XIVe s., Gênes est occupée par ses conflits avec Venise et son expansion en mer Noire. L'Aragon revendique la Corse et tente d'y prendre pied. L'île est abandonnée à l'anarchie féodale de seigneurs affranchis de toute tutelle. Les impositions s'alourdissent sur un monde paysan soumis à une oppression politique de plus en plus vive. La peste noire qui ravage l'île en 1348 finit de précipiter le peuple dans la misère. C'est dans ce climat de dénuement et de pauvreté que prend naissance la secte des Giovannali. Un mouvement religieux, né dans la pieve de Carbini, à l'est du Sartenais, qui prône, face à l'oppression féodale et ecclésiastique, et comme le mouvement des Fraticelli apparu à la même époque sur la péninsule italienne, des vertus de pauvreté et de solidarité. Cette secte est excommuniée et déclarée hérétique en 1355.

 La terre de la Commune


 

 

Alors que se déroule en France la Grande Jacquerie, la Corse connaît les mêmes révoltes contre les prétentions de seigneurs locaux de plus en plus influents. Des mouvements naissent et se propagent dans toute l'île à partir de l'En-Deçà-des-Monts. Les paysans, menés par Sambucciu d'Alandu et appuyés par Gênes, assiègent les châteaux et les démantèlent. Ainsi va naître une nouvelle organisation, celle de communautés rurales autonomes échappant à l'emprise féodale : la Terre de la Commune ou Terra di u Cumunu. Les populations, libérées du joug de la féodalité, tombent alors sous l'égide de Gênes. La République assure la protection des populations en échange d'un impôt. En quelques années, le mouvement va balayer la féodalité insulaire, sauf dans le cap Corse génois. Devant cette pression populaire, un grand nombre de seigneurs devront s'exiler avant de pouvoir regagner leurs domaines quelques années plus tard.

 L'hégémonie aragonaise


 

 

Dès 1372, face à l'impuissance du parti pro-génois, Arrigo della Rocca impose son autorité et recrée à son profit, vers 1380, le titre de comte de Corse. En 1407, son neveu et successeur, Vincentello d'Istria, a autorité sur la Corse face aux Génois jusqu'en 1434 ; il devient aussi vice-roi de Corse, au nom du roi d'Aragon. La Corse se trouve ainsi intégrée dans la stratégie méditerranéenne de la couronne d'Aragon.Dès lors, le pays se rallie au nouveau roi et la pression contre Gênes s'intensifie. La ville de Bonifacio, verrou de la présence génoise, est assiégée en 1420 par une flotte aragonaise de 400 vaisseaux, menée par Alphonse V d'Aragon, entouré de Vincentello d'Istria et d'un grand nombre de seigneurs locaux. Malgré cet échec, Vincentello d'Istria restera maître du pays. Des rivalités de clans mettront un terme à cette hégémonie aragonaise. Rapidement, la puissance des seigneurs locaux et la lourdeur des liens féodaux vont faire naître un mouvement de révolte au sein de communautés paysannes asservies. Un siècle après le mouvement de la Terre de la Commune, les Corses se tournent vers Gênes pour demander protection. Celle-ci viendra de la Banque de Saint-Georges.

(Source : Guides Bleus) 

 

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17 juillet 2005 7 17 /07 /juillet /2005 00:00

Autre passion de Jérémy .... les dauphins


Qu'est ce qu'un dauphin
 
Le dauphin est un mammifère aquatique appartenant aux cétacés et proches des marsouins.
 
Nageurs aérodynamiques et puissants, vivant dans toutes les mers, les dauphins se distinguent des marsouins par leur museau allongé et leurs dents coniques. Le marsouin a un museau arrondi, des dents en ciseau et un corps plus trapu.
 
 

Il existe environ trente-deux espèces de dauphins dont le dauphin à gros nez, vedette populaire des aquariums d'eau de mer, et le dauphin commun, qui a inspiré bien des légendes populaires en Méditerranée. Tous les deux apparaissent souvent en pleine mer, où ils exécutent des sauts arqués caractéristiques, souvent dans le sillage des navires. Plusieurs espèces d'eau douce habitent l'estuaire des fleuves d'Asie et d'Amérique du Sud. Le petit et gracieux boto de l'Amazone ou dauphin de rivière, a été signalé à plus de 2 000 km de l'embouchure du fleuve Amazone. Le boto, le plus petit des dauphins, mesure moins de 1,2 m de long ! ; le plus grand, le dauphin à gros nez, atteint 3 m de long. L'orque épaulard est considéré comme un dauphin, en dépit de sa taille atteignant 9 m. Le globicéphale est également considéré comme un type de dauphin.

 

 

 

 

 

Les dauphins faisaient autrefois l'objet d'une chasse intensive, en particulier à cause de l'huile coûteuse extraite de certaines parties de la tête et qui servait à lubrifier les mécanismes d'horlogerie. Des huiles moins chères ont été trouvées ailleurs et les dauphins ne sont plus chassés à cette fin. Cependant, de nombreux dauphins sont piégés accidentellement dans des filets à thon, où ils se noient ! Entre 1959 et 1972, on estime que 4,8 millions de dauphins sont morts de cette façon. Sous la pression des défenseurs des droits des animaux et des consommateurs, les conserveries de thon nationales et internationales refusent les livraisons des flottilles de pêche qui ne protègent pas les dauphins. Des inquiétudes ont également été exprimées quant au traitement des dauphins exposés dans les aquariums publics.
 
 
Comportement du dauphin
 
 
Les dauphins mangent quotidiennement de grandes quantités de nourriture, essentiellement des poissons et des calmars.
Ils sont assez rapides pour dépasser facilement leurs proies. Ils les saisissent avec leurs mâchoires équipées de deux cents à deux cent cinquante dents tranchantes. Les dauphins suivent les bancs de poissons en groupes de taille variable.
Certaines espèces comme le dauphin à dents obliques forment des groupes estimés à des dizaines de milliers d'individus. Les espèces moins grégaires, telles que le dauphin à gros nez, s'assemblent en groupes qui ne comprennent souvent que quelques membres.
 
 
Les dauphins, comme les baleines, respirent au moyen d'un évent situé sur le dessus de la tête. Quand ils se déplacent, ils viennent à la surface à peu près toutes les deux minutes pour faire une expiration courte et explosive suivie d'une inspiration plus longue, avant de replonger. La queue, comme celle des autres mammifères aquatiques, se déplace de haut en bas et de bas en haut, les deux lobes propulsant l'animal vers l'avant ; les nageoires jouent un rôle stabilisant. Les dauphins sont superbement aérodynamiques et peuvent atteindre des vitesses de 30 km/h, avec des pointes de plus de 40 km/h. Leurs poumons, qui sont adaptés pour résister aux problèmes physiologiques créés chez beaucoup d'animaux par de rapides changements de pression, leur permettent de plonger à des profondeurs de plus de 300 m.
 

Les adultes du dauphin à gros nez (l'espèce la mieux connue) arrivent à maturité sexuelle entre cinq et douze ans chez les femelles et entre neuf et treize ans chez les mâles. Ils s'accouplent au printemps!; après une gestation de onze ou douze mois, un unique petit naît, la queue la première. Les petits nagent et respirent quelques minutes après la naissance ; ils tètent jusqu'à l'âge de dix-huit mois. Ils peuvent suivre leur mère en profitant des effets hydrodynamiques de sa forme aérodynamique.

 
 
Vocalisations et intelligence
 
 
Les dauphins émettent des clics ou des sifflements presque en permanence. Les clics sont des impulsions brèves d'environ 300 sons par seconde, émises par un mécanisme situé juste sous l'évent. Ces clics servent à l'écholocalisation des objets et sont transmis par résonance par le "melon huileux", qui est situé au-dessus du front et joue le rôle de lentille acoustique. Les échos reçus par la zone arrière de la mâchoire inférieure sont transmis vers l'oreille moyenne par un organe graisseux de la mâchoire inférieure.
 
 
 
 
Ce système d'écholocalisation, similaire à celui d'une chauve-souris, permet au dauphin de naviguer parmi ses compagnons et autres éléments, et de détecter les poissons, les calmars et même les crevettes. Les sifflements sont des cris à un ton provenant d'une zone assez profonde du larynx. Ils servent à communiquer l'alarme, l'excitation sexuelle et peut-être d'autres états émotionnels.
Du fait de la capacité des dauphins à apprendre et à effectuer des tâches complexes en captivité, de leurs continuelles communications entre eux et de leur capacité, grâce à un entraînement, à approcher le son de quelques mots humains, certains chercheurs ont suggéré que ces animaux seraient capables d'apprendre un vrai langage et de communiquer avec l'Homme. Cependant, la plupart des spécialistes s'accordent à penser que, bien que la capacité du dauphin à résoudre des problèmes place cet animal à un niveau d'intelligence proche de celui des primates, il n'est pas prouvé que les communications des dauphins approchent la complexité d'un vrai langage.
 
Textes issus du site "Ressources pédagogiques"
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16 juillet 2005 6 16 /07 /juillet /2005 00:00

Jérémy adorait l'eau ! Tout petit déjà il plongeait, avant même de savoir nager, sans aucune crainte ! Le rêve de Jérémy aurait été de nager avec les dauphins ... malheureusement il n'aura pas eu le temps de le réaliser ... Quelle triste vie !

En mai 2003, Jérémy a passé son baptême de plongée ... il était heureux .... comme un poisson dans l'eau ! Jugez-en par vous même ...



 



Je t'aime tellement Mamour

 




 

 



 

Après avoir bien écouté tout ce que lui disait le moniteur, Jérémy a fait quelques exercices sous l'eau pour obtenir ensuite son "Certificat de Baptême" de l'Ecole Française de Plongée !

Il était si heureux d'avoir obtenu ce diplôme ...

 

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13 juillet 2005 3 13 /07 /juillet /2005 00:00

Et voici trois nouveaux coloriages de Jérémy  ... mais cette fois-ci de Pimboli, l'ami de Diddl ... A tes crayons !

 

 

 

 

A très bientôt ...

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12 juillet 2005 2 12 /07 /juillet /2005 00:00
Le temps des invasions

 

Les premières civilisations porteusent de l'écriture abordent en Corse au VIème siècle avant J.-C. Elles rencontrent un monde archaïque resté à l'écart des échanges commerciaux, qui ont engendré ailleurs la prospérité d'un grand nombre de cités du monde méditerranéen. 

 

 La colonisation grecque


 

 

L'hellénisation de la Corse appartient à la légende avec l'apparition d'Ulysse pénétrant dans le port de Bonifacio. Elle conserve de cette conquête son nom : "kalliste", la plus belle. En 565, les Grecs de Phocée, en Asie Mineure, fuyant la domination des Perses, fondent le premier comptoir d'Alalia, transformé en 540, en colonie de peuplement. Situé à l'embouchure navigable de la rivière du Tavignano, sur une butte dominant la plaine alluviale, ce site portuaire va commercer, entre les VIe et IIIe siècles, avec les cités de l'Italie mériodionale, d'Espagne, de Gaule et du monde étrusque. Les sépultures, les céramiques et autres mobiliers funéraire retrouvés à ce jour dans la nécropole pré-romaine d'Alalia témoignent de l'importance des échanges avec le reste du monde méditerranéen. Les écrits gréco-romains de Polybe, Strabon ou Ptolémée témoignent de la nature sauvage de l'île, de la densité de son massif forestier aux essences multiples et de la richesse de ses matières premières.

La Corse est à l'époque faiblement peuplée, à peine quelques dizaines de milliers de Corsi dont la langue, selon Diodore de Sicile, était "étrange et difficile à comprendre". Ce peuple pastoral des Corsi vivait retranché, au rythme alterné des déplacements entre plaine et montagne, entre estivage et hivernage.

 

 Aléria la romaine


 

 

Après avoir repoussé les attaques des Etrusques et des Puniques en 535, Alalia ne résistera pas, en 259, aux légions romaines du consul Publius Cornelius Scipio. Rome s'installe en Corse et, après plus de deux siècles de luttes, en devient le maître. Les campagnes, dépeuplées, sont mises à sac. La résistance des Corsi fait l'objet de représailles. Le peuple est envoyé en esclavage. Rapidement, la domination de Rome s'affirme sur tous les points de l'île et la Corse, rattachée à la Sardaigne, devient une province romaine. Cette romanisation s'inscrit dans la société et l'urbanisme. De nouvelles villes sont créées : Mariana, au sud de Bastia, fondée vers 100 avant J.-C. ; au sud, Aléria, construite sur les ruines d'Alalia. L'une et l'autre deviennent des centres actifs de romanisation.

 

 Les premières églises


 

 

Après plusieurs siècles de présence romaine, la Corse entre dans l'ère de la christianisation avec l'arrivée des premiers missionnaires. Dès le IVe siècle, un premier réseau d'églises se constitue. Principalement situés en milieu urbain ou sur les zones littorales, ces premiers édifices témoignent de la présence de groupes épiscopaux à Ajaccio, Aléria, Mariana, Nebbio et Sagone. L'île a ses saints et ses martyrs (sainte Dévote, sainte Julie, saint Restitute), qui vont être l'objet d'une grande dévotion populaire durant des siècles.

 

 Barbares, Vandales et Sarrasins


 

 

La chute de l'Empire romain entraîne dans son sillage une vague d'invasions successives. En 465, les Vandales, après avoir détruit Aléria et Mariana, se rendent maîtres de l'île ; ils seront chassés, près d'un siècle plus tard, par l'empereur byzantin. La Corse est alors dépeuplée, dévastée et réduite à l'autarcie. L'économie et les infrastructures romaines sont réduites à néant. Soumise aux invasions permanentes, la population s'exile ou se retranche dans les montagnes et retourne à la vie archaïque d'une agriculture basée sur la simple autosuffisance. Le littoral est abandonné, laissé à l'ensablement et à la malaria.

 

 L'époque pisane


 

 

Pendant presque 600 ans, la Corse va vivre sous le joug d'envahisseurs successifs. Cette longue période prendra fin au XIe siècle, lorsque le pape Grégoire VII confie l'administration de la Corse à l'évêque de Pise. Dès lors, les Pisans vont reprendre et réaménager l'oeuvre de christianisation entreprise aux temps paléochrétiens. Des cathédrales sont reconstruites sur le littoral, des chapelles et des églises font renaître les paroisses rurales.

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11 juillet 2005 1 11 /07 /juillet /2005 00:00

 Pour Isa .... et tous ceux qui fêtent leur anniversaire aujourd'hui !

 

 

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11 juillet 2005 1 11 /07 /juillet /2005 00:00

Les mégalithes


L'homme était-il présent en Corse à l'âge ancien de la pierre, au paléolithique ? Les archéologues restent prudents quant aux origines de l'occupation de l'île. Les premières migrations humaines remonteraient aux VIIIème et VIIème millénaires, en provenance de la Sardaigne et de la Toscane, qui est à cette époque un archipel relié à la péninsule italienne, donc plus proche de la Corse qu'aujourd'hui parce que la mer est alors plus basse de 30 m dans la région.

 

 La Corse des premiers temps


 

Cette théorie s'appuie sur les similitudes entre les motifs décoratifs des céramiques du néolithique ancien (VIème millénaire) retrouvées à Basi, Aléria, Filitosa et ceux de Pienza, en Toscane. On a pu supposer qu'en s'aidant du "pont" de l'archipel toscan, des colonies de peuplement auraient accosté en plaine orientale et, de là, essaimé en direction du nord et du sud, empruntant les grandes vallées fluviales du Prunelli, du Taravo, du Rizzanese... Mais des datations plus hautes ont été découvertes, qui remonteraient au pré-néolithique lui-même. Ce sont notamment les sites archéologiques de l'Araguina, avec le squelette de la "Dame de Bonifacio" (6 570 ans avant J.-C.), de Currachiaghju, près de Levie (6 610 ans) et de Strette, dans la région de Saint-Florent (7 190 ans). Sur ces sites, l'outillage d'éclats de roche sans céramique évoque une activité de ramassage et de cueillette, de chasse aussi, notamment d'un mammifère, le lagomys, sorte de lapin-rat. A partir de 4 000 ans et jusque vers 1 800 avant J.-C. la culture des céréales archaïques se répand dans les plaines et sur les coteaux. Il en reste de nombreuses traces : meules dormantes et cuvettes utilisées pour le broyage des glands. Le Monte Lazzu, par exemple, dans la basse vallée du Liamone, semble avoir été le centre de la meunerie en plein air d'une importante station agricole.

 Le phénomène mégalithique


 

Ce phénomène quasiment inexistant dans les autres îles méditerranéennes est l'une des grandes originalités insulaires. Cette culture s'épanouira à l'âge du bronze, vers 1 500, et jusqu'au début du 1er millénaire. Les Corses de la préhistoire vont ainsi construire des dizaines de tombes à coffre (bancali) et de dolmens (stazzone), notamment dans le sud de l'île, sans doute plus peuplé. Plusieurs centaines de menhirs (stantari, paladini...) seront également dressés, principalement à Pagliaju, dans la commune de Sartène, où on en compte plus de 250 en impressionnants alignements.

Progressivement les blocs de pierre prennent forme humaine, la tête d'individualise, le corps est parfois scultés de glaives et de poignards. L'ensemble s'apparente aux statues-menhirs des Cyclades. Le Sartenais et la vallée du Taravo en contiennent plus d'une quarantaine. Le reste se disperse surtout entre le nord et la Corse occidentale.

 La civilisation torréenne


 

Elle apparaît au début du IIème millénaire et tient son nom des monuments mégalithiques de forme circulaire ou torré voûtés en encorbellement, très caractéristiques de la Corse du Sud à l'âge du bronze, et rappelant les nuraghi de Sardaigne et les talayots des Baléares. On a longtemps attribué ces constructions aux Shardanes, l'un des "Peuples de la Mer" originaires de Méditerranée orientale. Aujourd'hui, les préhistoriens s'attachent davantage à étudier le contexte archéologique dans lequel ces torre s'inscrivaient : type d'habitat, activités artisanales, structures agraires, etc. Dans une perspective plus ancrée dans la "vie quotidienne", l'interprétation se modifie et la piste de l'invasion de l'île est abandonnée au profit d'une évolution purement autochtone qui se serait inscrite au sud d'une ligne Ajaccio-Solenzara.

 Les premiers villages


 

Edifiés sur des buttes ou des éperons rocheux, les castelli ont constitué, au 1er millénaire, les premiers villages. Pendant tout l'âge du bronze et même au-delà, ces agglomérations fortifiées vont assurer la survie des groupes humains : protection militaire, habitat, conservation des récoltes et des vivres, activités artisanales, etc. Puis les formes d'habitat s'organisent plus modestement en cabanes, mais réutilisent parfois les sites défensifs antérieurs. Les castelli continuent à être occupés, mais on commence à trouver la trace de populations qui n'appartiennent plus à l'âge préhistorique. Contrairement aux époques précédentes, les grandes concentrations ne se trouvent plus sur les zones littorales, mais à l'intérieur du pays, où se développent l'agriculture et l'élevage.

(Source : Les Guides Bleux Hachette)

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10 juillet 2005 7 10 /07 /juillet /2005 00:00

Allez, histoire de ce changer les idées, voici trois nouveaux coloriages du copain de Jérémy  ... Diddl

 

 

 

 

Prochains Coloriages ... Pimboli !

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9 juillet 2005 6 09 /07 /juillet /2005 00:00

Chronologie


VIIIe-VIIe siècles : le pré-néolithique


Le squelette de la "Dame de Bonifacio", daté de 6570 avant J.-C., découvert en 1973 sur le site de l'Araguinola-Sennola, constitue la plus ancienne trace d'occupation humaine retrouvée à ce jour.


 VIe-Ve siècles : le nélithique


C'est l'âge de la pierre polie. Haches et faucilles sont taillées dans le silex et l'obsidienne. Apparition des premières céramiques. Les bergers et les paysans se sédentarisent et vivent dans les abris naturels. Les élevages saisonniers s'intensifient. Au fil des siècles, des circuits saisonniers caractéristiques de l'économie corse traditionnelle s'organisent, entre territoires d'estivage et d'hivernage. Il est probable que le mouflon actuel descende de ces troupeaux primitifs.

A partir de 4000 et jusque vers 1800 avant J.-C.


Des cultures céréalières archaïques se développent en plaine et sur les coteaux. Dans la basse vallée du Liamone, le Monte Lazzu semble avoir été le centre de meunerie en plein air d'une importante station agricole.

IVe siècle avant J.-C. : les mégalithes


Constitution des premiers villages. Avec eux se développent le culte des morts et l'édification de monuments funéraires : les dolmens et les menhirs, très nombreux dans la région de Sartène.

 

(Sites mégalithiques / Source Photos : Terres de Vacances)

  2000 avant J.-C.

 

Début de l'âge du bronze et apparition de la civilisation "torréenne", caractérisée par l'édification de torré, vastes constructions circulaires que l'on trouve dans le sud de l'île et dont la vocation est encore mal connue.

 
Les premiers villages se constituent et se retranchent derrière des fortifications, les castelli.

L'an 1000 avant J.-C. : l'âge du fer


La Corse entre dans l'ère du commerce et de l'échange. La population migre vers l'intérieur des terres. Les formes d'habitat se développent plus modestement sous forme de cabanes.

 
Une phase de déclin commence.

1er siècle avant J.-C. : période de colonisation


En 565, les Phocéens, fuyant la domination perse, créent leur premier comptoir en Corse, à Alalia, qui deviendra Aléria. C'est une civilisation qui maîtrise l'écrit et développe sa propre culture. Pendant plus de deux siècles, des riches relations commericiales vont s'établir entre Alalia la Grecque et l'Italie centrale.

IIIe siècle avant J.-C. : la colonisation romaine


En 259, les légions romaines débarquent sur la côte orientale, détruisent Alalia et conquièrent toute l'île. La Corse est rattachée à la Sardaigne. Deux villes sont créées sur la côte orientale : au nord Mariana, fondée par Marius en l'an 100, et Aléria. Ces deux cités vont donner naissance à une urbanisation à la "romaine".

IIIe siècle après J.-C. : la christianisation


Arrivée des premiers missionnaires, implantation d'un réseau d'églises dont il subsiste quelques vestiges : Aléria, Ajaccio et Sagone, qui témoignent d'un enracinement urbain ou littoral, conformément au modèle général de la diffusion de la nouvelle religion dans le bassin méditérranéen.

Ve siècle : le temps des invasions


Après la chute de l'Empire romain, la Corse connaît une succession d'invasions : d'abord les Vandales, puis les Ostrogoths. Livré aux pillards et aux pirates, le littoral se dépeuple peu à peu. Les habitants se réfugient dans les montagnes. La démographie s'effondre.

 
La Corse entre dans une période de repli.

A partir du VIIIe siècle : terre pontificale


En 754, Pépin le Bref, roi des Francs, fait don de la Corse au pape Etienne II. La Corse, placée sous contrôle pontifical, subit une succession de raids sarrasins qui anéantissent toute son économie et sa culture. Les villes se dépeuplent, les ports sont abandonnés.


Xe siècle : la dynastie des féodaux


Une féodalité insulaire régnant sur les pievi (paroisses rurales) se met peu à peu en place.


XIe siècle : l'époque pisane


Après la faillite des pouvoirs féodaux, les Pisans obtiennent du pape Grégoire VII l'administration de la Corse en 1077. Les églises sont reconstruites, l'art pisan laisse son empreinte, c'est l'art roman.

 
1133 : les rivalités entre Gênes et Pise obligent le pape Innocent II à partager les six évêchés de l'île entre les deux sièges métropolitains : ceux du nord-est (Mariana, Saint-Florent et Accia) seront attribués à Gênes, ceux du sud-ouest (Aléria, Ajaccio et Sagone) à Pise.

 

(Pont génois / Source : Terres de Vacances)



Seconde moitié du XIIe siècle : l'emprise des Gênes


 

Toujours placée sous domination pisane, la Corse est peu à peu colonisée par les Génois, qui fondent en 1195 la ville de Bonifacio. En 1268, ils fondent Calvi.
 
 

1284 : la bataille navale de Meloria élimine définitivement l'influence pisane sur la Corse et consacre la suprématie de Gênes.

 

1297 : le pape Boniface VIII donne la Corse et la Sardaigne au roi d'Aragon. Le conflit entre Gênes et l'Aragon va durer deux siècles. La période de troubles, l'anarchie féodale et religieuse qui règnent alors, puis la grande peste noire qui va ravager l'île dans les années 1347-1348, vont favoriser l'implantation d'églises nouvelles comme celle des "Giovannali", qui prend naissance en 1350 dans la région du Sartenais. Excommuniés en 1355, les Giovannali sont jugés hérétiques et schismatiques.

 

XIVe siècle : l’anarchie féodale



1358 : des révoltes anti-seigneuriales éclatent sur l’ensemble de l’île, balayant la féodalité insulaire.

 

1372 : Arrigo della Rocca, appuyé par le roi d’Aragon, devient maître d’une partie du pays avec le titre de comte de Corse. Son neveu, Vincentello d’Istria, est vice-roi de Corse jusqu’en 1434. Il sera décapité à Gênes.

 

1420 : siège de la ville génoise de Bonifacio par Alphonse V d’Aragon.

 

1453 : Gênes confie la gestion de la Corse à la Banque de Saint-Georges. La plantation de la vigne, du châtaignier et de l’olivier est encouragée à l’intérieur des terres. Un vaste programme céréalier est mis en place sur le littoral. Un grand nombre de tours littorales sont construites pour surveiller et protéger les côtes.

 
 
 
(Vignes Corse)
 
 
 

1553 : les troupes du roi de France Henri III, appuyées par Sampiero Corso, débarquent en Corse pour faire de l’île un des pôles de la politique italienne. Certains habitants se réfugient dans les montagnes, d’autres émigrent vers l’Italie ou la Provence. La Corse devient française.

 

1559 : le traité de Gateau-Cambrésis restitue la Corse à la république de Gênes, qui en redevient le maître incontesté. Sampiero Corso, qui cherche à se dégager de cette emprise, est assassiné en 1567. Le littoral est entouré de tours de guet pour lutter contre les attaques barbaresques.

Du XVIe au XVIIIe siècle : le paix génoise



La Corse placée sous administration génoise, va vivre une paix relative pendant deux siècles. Durant cette période, la politique agricole oblige les Corses à planter de la vigne, des châtaigniers et des oliviers. Dans les villes et les villages, les églises sont édifiées ; ainsi naît l’art baroque. Les plaines côtières sont mises en valeur au bénéfice de grandes familles génoises. Peu à peu s’instaure un déséquilibre entre le pays de l’intérieur et le littoral.

Naissance d’une nation



1730 : début des insurrections qui vont conduire la Corse à son indépendance, proclamée à Orezza en 1735.

 

Mars 1736 : Théodore de Neuhoff, baron allemand né à Cologne, est proclamé roi de Corse.

 

Novembre 1737 : traité de Fontainebleau. La France s’engage à aider Gênes à reconquérir la Corse.

 

Février 1753 : les troupes françaises évacuent la Corse.

 

1755 : indépendance de la Corse




 

Elu le 6 avril 1725, Pasquale Paoli tente de réaliser l’unité en créant un Etat Corse indépendant. La Constitution nationale corse est proclamée en novembre 1755.

1763 : Paoli est élu général de la nation Corse.

15 mai 1768 : Gênes cède la Corse à la France.

1769 : bataille de Ponte Nuovo. Les paolistes sont vaincus, les foyers de résistance anéantis. Poali est exilé en Angleterre ; il reviendra en Corse 20 ans plus tard.

1789 : la Corse est déclarée partie intégrante de l’Empire Français.

1794-1796 : institution d’un royaume anglo-corse avec sir Gilbert Elliot pour vice-roi.

1796 : l’île est reconquise par Napoléon Bonapartre.

1811 : la Corse devient un département français ; Ajaccio en est la Capitale.


 

Le XXe siècle




 

Des travaux d’infrastructures routières sont réalisés, le chemin de fer est créé, la navigation entre la Corse et le continent se développe.

1914-1918 : la première guerre mondiale crée une saignée démographique

1942-1943 : la Corse occupée par les troupes de Mussolini. Elle sera le premier département français à être libéré.

1957 : un programme d’action régionale de valorisation des terres est mis en place et va permettre le défrichement et l’irrigation des plaines.

1970 : la Corse devient la 22ème région française

1975 : les évènements d’Aléria relancent les volontés indépendantistes. La même année, la Corse est divisée en deux départements : Haute-Corse (2 B) et Corse-du-Sud (2 A)

1976 : création du FLNC (Front de Libération Nationale de la Corse)

1981 : réouverture de l’université de Corse, fondée en 1765 à Corte

1982 : élection de la première Assemblée corse au suffrage universel

13 mai 1991 : création de la Collectivité territoriale corse (CTC)

1995 : création de l’IMEDOC : regroupement d’intérêt économique des trois grandes îles de la Méditerranée occidentale, la Sardaigne, la Corse et les Baléares.

1996 : mise en service des navires à grande vitesse (NGV) entre Nice, Livorno et la Corse

 

 

(Navire à Grande Vitesse : NGV)

 

 

1998 : assassinat du Préfet Claude Erignac à Ajaccio

1999 : incendie d’une paillote et mise en examen du préfet de la région Corse

Mai et juin 2000 : série de discussions avec les élus corses à Matignon

Juillet 2000 : réunion à Ajaccio de l’Assemblée territoriale corse pour se prononcer sur le nouveau statut de l’île.

 


 

Source Texte : Les Guides Bleus

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9 juillet 2005 6 09 /07 /juillet /2005 00:00

Toute première chose ... le plan de la Corse 

 

 

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