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Pourquoi Capucine

Ce blog est dédié à mon fils Jérémy, qui du haut de ses 10 ans s'est courageusement battu durant 7 mois contre la Leucémie et le GvH (Cf. article "Qu'est ce que le GvH ?") mais qui malheureusement n'a pas survécu et s'est éteint le 05 juin 2004 à 3h20 !

Afin que son combat n'est pas été vain et afin de lui rendre l'hommage qu'il mérite, je me dois de continuer ... même si la vie aujourd'hui m'importe peu, je me dois de le faire pour celui qui m'aura tant donné, tant apporté et qui me manque terriblement... MON FILS ADORE !

N'hésitez pas à parler de cette maladie autour de vous, à envoyer cette adresse à vos amis, proches... ainsi peut être arriverons nous à récolter de plus en plus de dons pour aider la recherche !

Prenons le temps de sauver des vies...

... La recherche manque de moyens, aidons la !

Merci

  

Vous êtes à être venu depuis le 25 mai 2005 

 

 

  

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referencement gratuit

A mon fils ...

ASSOCIATION CAPUCINE (Association Loi 1901 à but non lucratif)

"Jérémy Espoir" n'est pas une Association car pour crééer une Association il faut avoir le temps de s'en occuper et ce n'était pas mon cas. Par conséquent, j'ai recherché sur le net les différentes Associations existantes traitant de la Leucémie. L'Association Capucine m'est apparue être celle qui correspondait le mieux au combat que je voulais mener en mémoire de mon fils.

Histoire de Capucine  

L’Association Capucine est née en 1996 dans l’entourage d’une petite fille « Capucine », âgée de 5 ans, atteinte de la même Leucémie que Jérémy dont la seule chance thérapeutique était la greffe de moelle osseuse et qui a subit les mêmes souffrances.

Pourquoi choisir Capucine  

Depuis 2001, l’Association Capucine finance la recherche contre la leucémie par l’intermédiaire de l’Association « Cent pour Sang la Vie » qui est dotée d’une Comité Médical et Scientifique de très haut niveau permettant de valider les projets de recherche contre la leucémie.

Cette collaboration avec Capucine à l’avantage, grâce aux dons perçus, de financer des projets de recherche très précis et dans le cas de l’action Jérémy Espoir le but est de participer au financement de projets sur l’étude de la GvH (Graft Versus Host ou plus simplement Maladie du greffon contre l’hôte).

Projets financés par Capucine en 2003 via Cent pour Sang la Vie  

1. Hôpital Edouar Herriot
.
Thème du Projet : détection des mutations Bcr-Abl à l’imatinib mésylate chez des patients atteints de leucémie myéloïde chronique (montant global : 46 000 €)
* Capucine a financé 15 000 €

2. EFS de Lyon
.
Thème du Projet : mise au point de la PCR quantitative en temps réel pour l’étude du chimérisme post-greffe de CSH (montant global : 28 206 €)
* Capucine a financé 20 000 €

3. CHU de Hautpierre / Laboratoire de Biochimie
.
Thème du Projet : étude de l’amplicon 17q21 dans les leucémies lymphoblastiques (montant global : 22 600 €)
* Capucine a financé 5 000 €

4. CHU Avicenne
.
Thème du Projet : analyse de la signalisation par le récepteur à l’antigène des cellules B dans les leucémies lymphoïdes (montant global : 40 000 €)
* Capucine a financé 20 000 €

L’Association Capucine, sur l’année 2003, aura versé un total de 60 000 €uros pour financer des projets de recherche.

 

La recherche a besoin de nous, de vous ...

 

 

(Juillet 2003 / La maladie de Jérémy était déjà présente mais nous ne le savions pas encore...)

Ce blog vous permettra peut être de prendre conscience que la leucémie est un fléau, qu'elle tue encore aujourd'hui dans des conditions de souffrances intolérables et que nous nous devons d'aider la recherche à sauver nos enfants ...

 

Malheureusement elle n'a pu sauver Jérémy qui nous a quitté le 05 juin 2004 !

 

Articles à lire absolument : "Le combat de Jérémy", "Pour mieux nous comprendre", "La Leucémie", ...

 

A l'image de Jérémy, ce blog vous permettra également de trouver des fonds d'écran Diddl (Jérémy était un collectionneur d'objets Diddl) et Titeuf, gifs animés rigolos (Diddl, Astérix, Web...), de découvrir "Les recettes de Jérémy" (des recettes simples à réaliser pour les enfants : en construction), des paroles de chansons, etc...

 

 

Consultez les "Sujets traités", ainsi vous découvrirez ce qu'aimait Jérémy ...

N'hésitez pas à venir visiter la boutique Jérémy Espoir (en cliquant sur l'image ci-dessus ! Tous les bénéfices réalisés sur la vente des différents objets seront reversés à l'Association Capucine ....)

 

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30 août 2005 2 30 /08 /août /2005 00:00

L'agropastoralisme

 

La Corse traditionnelle est de bergers, c'est l'un des éléments fondateurs de sa culture et de son économie. Une tradition qui plonge ses racines aux temps anciens de la préhistoire où les ressources essentielles étaient la cueillette et l'élevage. Pour les auteurs latins, le peuple de Corse se définissait comme "un mangeur de viande, buveur de lait, exportateur de miel, de viandes séchées et de peaux".

 

 Une économie d'adaptation


 

 


Un sol pauvre, des terrains pentus ravinés par les pluies et une terre qui s'épuisait rapidement, tous ces éléments ont poussé l'homme à s'adapter à son milieu, à vivre en communion avec son environnement. Ces conditions difficiles ont donc influencé durablement l'esprit de la Corse. Contrainte à vivre dans un environnement hostile, la société rurale a longtemps été basée sur la propriété collective des terres. Seuls les jardins et les champs plantés de fruitiers, proches des villages et abrités derrière des murets de pierre, faisaient l'objet d'une appropriation privée. Loin d'être un système démocratique égalitaire, cette pratique était avant tout guidée par la nécessité d'investir de grandes étendues de terres pour tenter d'y réaliser des cultures. Cet état de fait, qui sera remis en cause au cours du XIXème siècle, avec l'application de la loi française sur la propriété des sols, sera à l'origine d'un grand nombre de conflits.

 

 L'organisation sociale


 

 

L'organisation de la vie agropastorale et du monde rural a renforcé le particularisme de la vallée. La communauté qui, au-dessus des villages ou de lieux d'habitat plus disséminés, fédère la population est la pieve. Vaste paroisse tirant sans doute ses origines des premiers quadrillages de la chrétienté, celle-ci reproduit la carte des solidarités géographiques déjà acquises. La pieve est une unité religieuse, un lieu de rencontre, d'expression puis de présentation et de pouvoir, autant qu'une unité juridique et économique : elle possède des terres collectives, exerce des droits fonciers.

 

 L'espace du berger


 

 

A côté d'une agriculture limitée à l'autosuffisance, l'agropastoralisme fut pendant des siècles les système économique premier, véritable pivot de cette société rurale qui a laissé une empreinte durable dans la Corse d'aujourd'hui. Contraint d'utiliser de grandes étendues de parcours pour alimenter le bétail et recueillir la fumure, le berger, plus qu'aucun autre, s'est adapté à son milieu, le forgeant à ses besoins. Le recours au brûlis en est un exemple, les terres devenant ainsi provisoirement fertiles avant d'être de nouveau appauvries par les cultures. Alors que la constitution de propriétés privées s'est peu concrétisée, le berger s'est vu de plus en plus contraint de négocier le droit de pâture de son troupeau. Pour lui l'essentiel est de trouver de la nourriture pour ses animaux qui s'attaquent aux lisières forestières, au maquis, consommant feuillage et jeunes pousses. Ainsi le feu est-il parfois une solution pour s'assurer de la poussée dans le maquis de l'herbe et de jeunes plants.

 

 Un homme libre


 

 

La vie du berger s'inscrit dans un système économique précis, avec ses règles, ses circuits, ses traditions et ses échanges. Dans la Corse cloisonnée aux multiples sociétés, le berger joue un rôle social important, et l'agropastoralisme est l'un des pivots de la vie rurale, scandée par les foires, les marchés et les fêtes religieuses. Pendant des siècles, le berger a servi de lien entre les communautés, rapportant de ses voyages des nouvelles des pieves voisines et les légendes des lieux traversés.

 

 Le patrimoine pastoral


 

 

A l'image des mouvements des troupeaux sauvages, les bergers, au rythme des saisons, partaient sur les chemins à la recherche de nourriture pour leurs bêtes, quittant les villages de montagne en hiver pour le littoral et faisant le chemin inverse en été. Cette mobilité est inscrite dans la société ; ainsi la plupart des villages de montagne possèdent-ils sur le littoral un lieu constitué initialement de simples cabanes. Au fil des années, ces plages ont vu se développer un habitat plus durable, avant de se transformer pour beaucoup d'entre elles, comme Porticcio, en cités balnéaires. Parcourant les vallées, franchissant les cols, la route du berger était rude, interminable et ponctuée de haltes dans des abris sommaires construits avec les pierres trouvées sur place. Là, ils trayaient leurs bêtes et fabriquaient le fromage. Empruntés pendant des siècles par la plupart des bergers, ces sentiers ont constitué de vastes réseaux de communication qui ont marqué le paysage et la société. Les anciens chemins de transhumance s'inscrivent encore aujourd'hui dans le paysage. Devenus pour la plupart des sentiers de randonnée, ils conservent un grand nombre de vestiges de leur passé, à travers notamment ces multiples bergeries et abris de pierres qui témoignent de la vie des bergers d'autrefois.

 

 Le spallisti


 

 

Certains bergers corses savaient lire l'avenir dans l'omoplate d'un mouton, la spalla. Ces "devins", que l'on surnommait i spallisti, retrouvaient dans cet os précédemment bouilli les lignes et traces qui leur permettaient, tels des chiromanciens, de prédire les évènememnts heureux ou malheureux.

(Source : Guides Bleus)

 
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18 août 2005 4 18 /08 /août /2005 00:00

 

 

Pour information et pour ceux qui se trouveraient dans les environs, l'action  "Jérémy Espoir" participe le Samedi 27 août 2005 de 9h à 17h à un vide grenier sur le Commune de Pontchâteau (Loire Atlantique).

Ce vide grenier est organisé par le Secours Populaire Français de Pontchâteau et aura lieu sur l'Allée du Brivet.

L'intégralité des sommes récoltées ce jour là par  "Jérémy Espoir" sera reversée à l'Association Capucine pour financer la recherche sur la Leucémie et plus particulièrement la GvH, Maladie du Greffon contre l'hôte.

Nous vous attendons nombreux ...

 

 


 

Bon et bien je vous laisse pour un peu plus d'une semaine, je serais de retour le 29 août, jour d'ailleurs où je reprends le boulot !


Cette fois-ci pas d'article programmé, je vous laisse "respirer" un peu avant de vous submerger à nouveau d'articles, dès mon retour, sur la Corse entre autre !

Bon courage à ceux qui bossent et bonnes vacances à ceux qui partent !

A très vite ! ...

 

Aurélie, la maman d'un Enfant EXTRAORDINAIRE

 
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17 août 2005 3 17 /08 /août /2005 00:00

Costumes, mobiliers et objets du quotidien

 

Longtemps la Corse ne fut perçue qu'à travers les récits et les descriptions faits par les géographes grecs Strabon ou Diodore de Sicile. Hermétique et repliée sur elle-même, la société Corse restait dans son ensemble, à travers ses rites, ses traditions et ses habitudes de vie autarcique, largement méconnue.

 

 Une île méconnue


 

 

 

Ce n'est réellement qu'au XVIIIème siècle que la Corse fait l'objet d'un inventaire systématique de sa faune, de sa flore et de son patrimoine architectural. Le plan Terrier, première carte exacte et détaillée de l'île réalisée par triangulation, donne sa véritable physionomie à la Corse. Au XIXème siècle, Prosper Mérimée redécouvre le patrimoine mégalithique et l'art roman, ainsi que les chants traditionnels et les coutumes. Peu à peu, toute une culture sort de l'ombre.

 

 Le vêtement : image d'une société


 

 

Longtemps l'image symbolique du costume corse fut celle de la silhouette d'une femme vêtue d'une longue robe noire. Elle n'est en fait qu'une caricature. Le vêtement corse traditionnel est fait d'une grande diversité de couleurs et de matières variant en fonction de l'appartenance à une pieve. Le bleu était la couleur du deuil ; le noir ne fut introduit qu'au XIXème siècle, à une époque où la bourgeoise du continent était un modèle de bon goût. La robe noire symbolisait alors l'image de la respectabilité qu'immortalisera Prosper Mérimée dans son personnage de Colomba. Dans certaines régions, comme dans le Niolo, les femmes tissaient des draps de laine pour y fabriquer les vêtements. Chacun de ces gestes faisait partie d'une tradition ancestrale.

 

 Meubles et mobiliers


 

 


Dans ce milieu de montagne, l'île a tiré de son sol aride et de son sous-sol toutes les subsistances nécessaires à sa survie. Il reste de cette activité rurale un grand nombre de vestiges souvent en ruine : des moulins, des bergeries, des fours. Chacun d'entre eux était un élément indispensable à la survie de cette économie. Basée essentiellement sur des activités artisanales et agricoles, la société insulaire a créé des outils à la mesure de ses besoins. Ainsi, les bergers taillaient-ils dans du bois leurs louches et leurs cuillère ou tressaient-ils leurs faisselles avec du jonc. La maison traditionnelle corse dispose de peu de meubles. Dans la pièce principale, celle de l'hospitalité et de la sociabilité, un banc, un coffre en bois à haut dossier (le bancale), fait face au foyer (fucone) et sert de lit aux hommes célibataires. Quelques billots de bois faisaient office de sièges avant l'apparition au début du XXème siècle des premières chaises paillées. L'évier, au début simple conque de terre, est peu à peu iremplacé par un évier rectangulaire en pierre taillée. Accrochée au mur, la sechja, de bois ou de cuivre, sert au transport de l'eau. On l'a remplit avec le tavaru, une louche en fer à long manche. Le pétrin ou maria, en châtaignier, fait partie du mobilier traditionnel. Les coffres (cascione) servent à ranger les objets. Les chambres sont constituées du lit, parfois une simple planche posée sur des tréteaux, recouverte d'une paillasse remplie de feuilles, et d'une malle (baugliu), qui permet de ranger le linge et les papiers.

 

 Le musée de la Corse à Corte


 

 


A la citadelle


Ouvert du 22 juin au 20 septembre, tous les jours de 10 h à 19h45. D'Avril au 21 juin et du 21 septembre à fin octobre, tous les jours sauf lundi et 1er mai de 10 h à 17 h 45. De novembre à mars de 10 h à 17 h 45 sauf les dimanches, lundis et jours fériés.


Abandonnés depuis plus d'un demi-siècle et parfois même oubliés, ces modes de vie, ces coutumes et ces savoir-faire transmis de père en fils furent peu à peu redécouverts, à partir notamment des travaux réalisés par le Révérand Père Doazan dans les années 1950, alors qu'il était professeur de sciences naturelles au petit séminaire d'Ajaccio. Une grande partie de cette quête minutieuse des racines de la Corse traditionnelle forme le fond du musée de la Corse de Corte. Loin d'un regard figé sur un monde disparu, les propos muséographique vise avant tout à appréhender ce passé pour comprendre le présent. Les collections d'objets traditionnels (près de 3 500 pièces) sont ici replacés dans un contexte ethnographique et voisinent avec des témoignagent de l'essor industriel et touristique de la Corse contemporaine. Ouvert depuis juin 1997 dans l'ancienne caserne Serrurier, le musée de la Corse apparaît comme la synthèse de l'évolution d'un pays aux multiples visages.

 

 

(Source : Guides Bleus)

 
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17 août 2005 3 17 /08 /août /2005 00:00

 L'habitat rural

 


"Tre case et un fornu" Trois cases et un four. Un dicton populaire résume ainsi l'habitat insulaire, qui est traditionnellement constitué d'un ensemble de maisons, symbole de l'unité d'un groupe et de la cellule familiale.

 

 Un habitat groupé



Les villages corses sont à l'image de l'âme de ce pays. Une apparence austère et sauvage, secrète et retranchée. Ornant les crètes, blotti au fond des vallées, étagé sur le flanc d'une montagne, le village s'est adapté au terrain, épousant ses formes jusqu'à s'y fondre. Adoptant la montagne par nécessité, les Corses y ont forgé leur âme. Les rigueurs du climat, la crainte des invasions et la pauvreté endémique de ce monde rural ont engendré tout naturellement la nécessité d'y vivre groupé, d'y créer une vie collective centrée sur la famille, le groupe ou le clan. Ces caractéristiques de la société corse se lisent dans l'architecture traditionnelle. Cachée ou au contraire établie en citadelle, la construction rurale répond davantage à des codes précis d'organisation sociale qu'à un souci d'esthétisme. Cet habitat groupé, constitué majoritairement de hautes et solides maisons blotties les unes contre les autres, correspond à des règles de vie précises et codifiées. Il est souvent le résultat progressif d'un accroissement familial. Agrandie, surélevée, la maison se démultiplie, d'autres sont annexées, pour former un ensemble qui devient l'unité de base de l'espace villageois. Des parties communes telles un four, un lavoir et une fontaine permettent une autonomie minimum. Les rues et les ruelles se fraient d'étroits passages entre les constructions.

 

 La maison : un lieu codifié et symbolique



Au-delà de ses murs et de son architecture, la maison est pour le Corse le corps symbolique du groupe familial, et la poutre faitière en est la véritable colonne vertébrale, pas plus de 70 à 80 m², elle s'élève sur plusieurs niveaux, pouvant aller jusqu'à cinq. Son architecture diffère peu d'un bout à l'autre de l'île. Seuls les matériaux servant à la construction marquent l'appartenance à une région. On utilise le schiste dans le centre de l'île, le granit dans le sud et la calcaire dans la région de Saint-Florent et de Bonifacio. D'apparence austère avec de hauts murs dépourvus d'ornementation, la maison a la double vocation de lieu de travail et de lieu de vie. Elle s'organise autour d'une pièce centrale, la pièce commune, dans laquelle est installé le foyer ou fucone. C'est le lieu de réception et la seule pièce dans laquelle on reçoit l'étranger. Les chambres ne sont visitées que lors des décès et des naissances.

 

 Une homogénéité sociale



Les marques ostentatoires de richesse et d'aisance ne sont pas l'apanage de l'architecture rurale insulaire. En effet, l'aisance d'une famille se traduit davantage par la taille de la maison et le nombre de membres qui peuvent y vivre. La maison forte, dotée de mâchicoulis, est souvent placée au centre du village, à l'endroit le plus élevé. Elle marque la prééminence d'une famille et son rôle de protection sur le reste de la communauté. Ce n'est qu'à partir du XVIIIème siècle et surtout au XIXème siècle que les maisons de notables vont s'enrichir, se doter de larges ouvertures et de corniches sculptées, tandis que le jardin d'agrément va remplacer le potager. Les meilleurs exemples en sont ces "maisons des Américains", disséminées dans le Cap Corse.

 

 


(Source : Guides Bleus)


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16 août 2005 2 16 /08 /août /2005 00:00

Et bien oui, nouvelle petite série de fonds d'écran Diddl ....

 

 

 

 

 

 

A très bientôt

 
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15 août 2005 1 15 /08 /août /2005 00:00

Le littoral


Les dunes et les espaces naturels


Sculpté par la montagne, le littoral de Corse oppose deux reliefs différents : à l'ouest une côte rocheuse, découpée, taillée de profonds golfes ; à l'est un littoral adouci par des longues plages de sable bordé par des plaines alluviales. Au total, si l'on compte les lignes droites et les courbes, le littoral corse aligne plus de 1 000 kilomètres de côtes, soit un cinquième du territoire français et plus de la moitié du littoral méditerranéen français.

 

 Invasions et pillages


 


La Corse est une île, c'est une évidence, mais les Corses ne sont pas des marins. Cette situation au milieu d'une mer d'où venaient qu'invasions et pillages et bordée par un littoral où sévissaient la malaria et le paludisme eut pour conséquence de détourner les habitants de cet espace hostile pour se réfugier vers la montagne devenue citadelle. Le littoral conserve toutefois, par la présence de ses multiples tours, un grand nombre de vestiges de l'histoire de la Corse. Car les peuples colonistateurs ont trouvé, sur cette île située au carrefour des routes maritimes, un lieu d'échange et de commerce.

 

 La redécouverte d'un milieu unique et sauvage


 


Longtemps, ces terres du littoral eurent mauvaise réputation. Ainsi, la coutume voulait qu'on donnt les terres de montagne aux garçons, réservant cet endroit insalubres aux filles. Il y a quelques décennies, un grand nombre de ces terres et plaines du littoral furent vendues à des financiers porteurs de projets touristiques. Seuls quelques-une furent réalisés. Après avoir échappé dans son ensemble à la vague de spéculations immobilières, le littoral fait désormais l'objet d'une protection attentive de la part du Conservatoire du littoral. Créé en 1976, cet organisme mène une politique d'acquisition d'espaces. Des sites remarquables ont été classés réserves naturelles pour assurer la prévention d'espèces animales ou végétales. Certaines d'entres elles sont des étapes sur la grande voie de migration de la faune sauvage. Au total, plus de 10 000 ha d'espaces ont été acquis, soit 13% des rivages de l'île. Une quarantaine de site ont ainsi été définitivement préservés, parmis lesquels les Agriates, Campomoro-Senetosa, Scandola et les archipels des Lavezzi.

 

 Les îles de l'île


 


Côte rocheuse et déchiquetée, le littoral corse a essaimé un grand nombre de roches et de rochers constituant une myriade d'îles et d'îlots. Au total, on en dénombre 89 autour de la Corse. Certains ne sont que de simples rochers pelés, battus par les vagues, d'autres de véritables microcosmes. Dans le détroit de Bonifacio, les six îles de Lavezzi qui le constituent sont la partie émergée d'une langue rocheuse séparant la Corse de la Sardaigne. L'archipel est désert et protégé en dehors de Cavallo, la plus grande des îles, qui est devenue, à l'instigation de Jean Castel, "empereur des nuits parisiennes", le refuge des milliardaires qui y ont édifié des fastueuses résidences. Ses eaux d'une grande richesse ont permis d'inventorier 68 espèces de poissons, dont le mérou, poisson emblématique de la Corse aujourd'hui protégé, et dont la population prolifère dans ce lieu auquel on a donné le nom de "Mérouville".

- Au nord-est de Porto-Vecchio, les îles Cerbicales, classées réserve naturelle, accueillent des reptiles comme le lézard tyrrhénien et un grand nombre d'oiseaux marins nicheurs tels que les cormorans huppés, les pétrels, les puffins cendrés et les goélands d'Audoin.
- A la pointe du cap Corse, les îles Finocchiarola font partie de la commune de Rogliano. La réserve a été créée pour la protection du goéland d'Audoin.
- Sur la côte occidentale, au nord de Girolata, les 18 ha de l'îlot de Gargalo conservent un couvert végétal primitif et accueillent sur leurs rochers des couples de balbuzards.

En période estivale, la plupart de ces îles sont desservies par des navettes qui offrent aux touristes la possibilité de découvrir la richesse d'une faune et d'une flore terrestres ou aquatiques intactes et préservées.


Le mérou : ce gros poisson, qui peut atteindre 1,20 m et peser 30 kg a reçu le surnom de "toutou des mers". Familier et presque apprivoisé, ce sédentaire a l'allure débonnaire se laisse facilement approcher par les plongeurs. Aujourd'hui protégé, il prolifère au nord-est des Lavezzi.

 

 Les dunes


 


Ces larges bandes de sable fin, formées au fil des siècles, subissent aujourd'hui les atteintes des activités économiques et touristiques. L'urbanisation, l'aménagement du littoral, le camping sauvage et l'érosion font reculer le rivage et attaquent ces milieux porteurs d'espèces végétales lourdement menacées. Parmi elles, le genévrier à gros fruits que l'on ne trouve que sur les côtes méditerranéennes. A Mucchiatana, il occupe plus de 2 kilomètres de rivage ; à Palombaggia, il voisine avec le genévrier de Phénicie et le pin parasol, tandis qu'à Pinia, il borde une vaste forêt de pins maritimes. Protégé par la loi et présent uniquement sur les dunes, cet arbuste a entraîné le classement d'un certain nombre de sites, désormais propriétés du Conservatoire du littoral : Barcaggio, Saleccia, Palombaggia, Tamaricciu, Roccapina et Campomoro. Des clôtures en châtaigniers ont été plantées pour restaurer les dunes dégradées et retenir le sable transporté par le vent. Précieux pour la conservation des dunes, le genévrier a des racines longues et horizontales qui fixent le sol ; ses ramures forment un écran derrière lequel s'abritent le maquis, la forêt et les cultures. L'oyat, comme d'autres plantes, fixe le sable permettant la formation de la dune.


Les dunes du Ricanto à Ajaccio constituent un biotope d'une grande richesse. Elles abritent la seule colonie d'escargots de Corse.

 

 Le Parc naturel régional


 


Créé en 1972, sa superficie est de plus de 3 500 km², soit un peu plus du tiers de la superficie de la Corse. Il s'étire de part et d'autre de la chaîne montagneuse entre Calvi et Porto-Vecchio. L'Office National des Forêts a mis en place des promenades de découverte sur certains sites des 1 455 km² de forêts qu'il gère. Le fleuron du parc est la réserve naturelle de Scandola, qui s'étend sur 9 km² de terre et environ 10 km² en mer. Le site classé par l'Unesco et créé en 1976 a été le premier en France à double vocation, terrestre et maritime, et à triple fonction : conservatoire, exploration et laboratoire.

 

 Les parcs marins


 


Ils ont pour but de préserver et de gérer le milieu tout en gardant la dynamique économique du site. Le parc marin international des bouches de Bonifacio, d'une superficie de 800 km² pour la partie des eaux françaises, s'étend de l'île aux Moines jusqu'au golfe de Porto-Vecchio (pointe de la Chiappa). Il est classé depuis 1999 en réserve naturelle.

 

 Le corail


 


Il a de tout temps été une ressource économique importante pour Bonifacio, même si cette activité n'est plus aussi florissante aujourd'hui. Sa découverte au fond de la mer a suscité quelques histoires propres à exciter l'imagination. Ainsi l'aventure survenue à ce petit mousse qui découvrit un merveilleux arbre de corail. Il se garda d'en parler à l'équipage du bateur corailleur sur lequel il travaillait. Pendant dix-neuf ans, il fit des économies pour s'acheter une bateau. Quand ce fut fait, il retourna sur les lieux de sa découverte. Il vendit très cher ce corail au gouvernement de Naples en 1848, et connut une existence très prospère.

(Source : Guides Bleus)

 
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14 août 2005 7 14 /08 /août /2005 00:00

La végétation

 

La Corse est l'île la plus verte de la Méditerranée. Les plantes à fleurs et les fougères font sa richesse tandis que les cultures, surtout sur la côte orientale, couvrent une importante superficie : agrumes, kiwis, avocatiers, etc. Mais il faut espérer qu'elle gardera l'originalité de sa flore en dépit des nombreux incendies qui la ravagent.

 

 0-600 mètres : l'étage méditerranéen inférieur


 


Très près de la mer vivent les espèces qui supportent le sel : salicornes, genévriers oxycèdres à gros fruits, etc. Sur les plages, on trouve d'énormes quantité de feuilles mortes de posidonies qui intriguent les touristes. Malgré leur nom corse, alga, ces plantes sous-marines fleurissent, et elles fructifieraient davantage si certains poissons ne mangeaient pas un grand nombre de leurs boutons. La présence de ces herbiers prouve que la mer sur les côtes corses n'est pas polluée. Non loin de ces gazons maritimes commence le maquis bas avec deux sous-espèces de cistes de Crète à fleurs roses. Les myrtes s'observent à cette altitude. Entre les arbustes, maintes plantes au violent parfum voisinent avec de nombreuses orchidées (la Corse en compte 62 espèces). Les immortelles d'Italie et les lavandes des Stéchades sont particulièrement abondantes. Le parfum de l'île de Beauté est célèbre, et la phrase de Napoléon souvent citée : "Je reconnaîtrais la Corse les yeux fermés grâce à son odeur..." A l'automne, l'inule visqueuse, très odorante, fleurit au bord des routes par milliers, mais jamais dans le maquis. Les chênes verts ont une grande longévité et forment de belles forêts sur les sols pauvres tandis que les chênes-lièges exigent un sol plus profond. Au-dessus de 600 mètres, les châtaigniers sont très nombreux.

 

 1 800 - 2 710 mètres : l'étage subalpin et alpin


 


Jusqu'à 1 800 mètres, c'est l'étage montagnard, où l'on trouve les hêtres qui, quoique moins sensible aux incendies, sont peu appréciés des forestiers. En sous-bois, il y a les genévriers alpins ; les clairières offrent le thym erbabarona, le thym aux chats, etc. Dans les lieux humides, deux plantes carnivores, les grassettes corses et les droséras à feuilles rondes, piègent les petits insectes. Au-dessus des forêts, surtout à l'ubac, se trouvent les aulnes odorants, sous-espèce endémique de l'aulne vert des Alpes. Leur nom corse, a bassu, leur convient parfaitement car ils sont prostrés sur le sol ; longues de 3 mètres, leurs souples branches sont enchevêtrées. Ils ne sont pas combustibles lorsqu'ils sont vivants ; il n'y a donc pas d'incendies aux hautes altitudes. Malgré un enneigement important, les avalanches, grâce à eux, sont rares. Dans les fissures des rochers, on peut admirer les immortelles des frimas et d'autres endémiques aux fleurs ravissantes : les myosotis corses au parfum de miel et les chrysanthèmes laineux. Il faut savoir que la plupart de ces fleurs sont interdites de cueillette par la loi. Une liste nationale parue au Journal Officiel en 1982 cite ces espèces protégées. Sur la plage de Venzolasca, au lieu-dit Mucchiatana, on trouve les derniers spécimens de genévriers oxycèdres. C'est une précieuse réserve botanique que la Conservatoire du littoral s'efforce de préserver. Cette espèce, fréquente autrefois sur le pourtour méditerranéen, est en voie de disparition, et des graines sont périodiquement adressées aux botanistes de divers pays.

 

 Espèces naturalisées


 


Les 310 espèces étrangères naturalisées dans l'île vivent en basse altitude. Les plus remarquables sont l'agave d'Amérique, l'aloès, qui est en fleur en janvier, et les figuiers de Barbarie, divisés en deux sous-espèces, l'une d'elles ayant des fruits comestibles. Les eucalyptus ont été introduits en 1866 pour dessécher les marécages. Un oxalis à fleurs jaunes, introduit involontairement en 1833, est envahissant jusqu'à 150 mètres d'altitude dans les terres cultivées du cap Corse. Les mousses et lichens sont représentés par des centaines d'espèces et les champignons sont également très présents.

 

 


(Source : Guides Bleus)

 
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13 août 2005 6 13 /08 /août /2005 00:00

Voici trois coloriages d'un autre copain de Jérémy  ... Titeuf !

 

 

 

A bientôt pour de nouveaux coloriages ....

 
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12 août 2005 5 12 /08 /août /2005 00:00

Rivières, torrents et lacs

 

Sillonnée de multiples cours d'eau, de torrents, de lacs et de rivières, la montagne corse s'est trouvée sculptée au fil de son histoire par cette activité hydraulique intense. Par rapport à sa surface, la Corse a une alimentation en eau qui atteint presque le double de celle du Bassin parisien et l'emporte sur celle du Massif central. Les principaux fleuves ont creusé leur haute plaine : le Taravo, la gouttière de Zicavo ; le Prunelli, la cuvette de Bastelica ; le Porto, la châtaigneraie d'Evisa et les gorges de la Spelunca ; le Golo, le plus long fleuve de l'île, creuse la conque de Niolo (15 km de long et 10 km de large), s'élevant en amples versants jusqu'aux sommets du Cinto, du Tozzo et de la Punta Artica.

 

 Une grande diversité végétale


 

 

La forte altitude et la diversité des sols morcellent le pays en paliers aux caractères et à la végétation particuliers. Les plaines littorales, en dessous de 200 m, couvrent 30% du pays avec 261 000 ha. La moyenne montagne, la plus vaste, entre 200 et 1 000 m, représente la Corse typique, associant un paysage aride de roches dénudées à un dense manteau végétal. La haute montagne ne représente que 19% du territoire, mais c'est la plus originale, celle qui fait la spécificité de l'île dans le monde insulaire méditerranéen, avec ses réserves hydrauliques et ses forêts. Séparée du continent avant le quaternaire, la Corse renferme un grand nombre d'espèces endémiques : 121 espèces ou sous-espèces de plantes sauvages ne se trouvent nulle part ailleurs dans le monde, on les dit "endémiques corses". La plus remarquable est sans conteste le pin laricio, très abondant à partir de 1 000 m et jusqu'à 1 600 m d'altitude, où il forme, autour du massif du Cinto par exemple, de splendides forêts. Au-delà, à l'étage de haute montagne, la végétation n'est constituée que de fourrés bas ou d'arbrisseaux nains. L'influence de l'homme pendant des siècles a profondément modifié cette répartition, avec l'introduction notamment de fruitiers à des altitudes exceptionnelles. Dans le Niolo, on trouve, depuis le XIXe siècle, de la vigne à 800 m d'altitude. Sur les versants sud, le pommier et le cerisier fleurissent à presque 1 000 m. La Corse présente également une grande richesse de plantes à fleurs et de fougères.

 

 Un lieu de randonnée et de sport de glisse


 

 

Pendant des siècles, la montage fut pour l'homme à la fois un obstacle et un refuge. Elle a imposé à cette civilisation agro-pastorale la rudesse de son climat, l'aridité de ses sols et le cloisonnement de ses vallées. La montagne, qui a engendré la pauvreté du pays et la difficulté d'y survivre, est aujourd'hui un fabuleux patrimoine naturel et touristique. Les anciens sentiers de transhumance sont devenus des chemins de randonnée pour des promeneurs avides de découvrir une nature sauvage et belle. L'un d'entre eux, le GR 20, en est sans conteste le fleuron. Les barrières rocheuses et les crêtes longtemps inaccessibles offrent la verticalité de leurs parois aux alpinistes et aux adeptes de l'escalade. Les neiges des hauts sommets deviennent de vastes domaines skiables où peuvent être pratiqués le ski de randonnée, le ski de fond et le ski alpin.

 

 La Corse, terre de hauts sommets


 

 

Malgré sa faible superficie (8 680 km²), la Corse compte plus de quarante sommets qui culminent à plus de 2 000 m. Parmi eux, le Monte Cinto (2 716 m), mais aussi le Monte Padro (2 392 m), le Monte Rotondo (2 622 m), le Monte d'Oro (2 389 m), le Monte Renoso (2 352 m) et l'incudine (2 128  m).

 

 Les pozzines


 

 

A proximité des sources, des torrents ou des lacs, ces endroits dont le nom vient de l'association du mot corse pozzu ou puits et du mot alpine, ressemblent à s'y méprendre à des tourbières et constituent les vestiges de lacs glaciaires. Ce milieu humide abrite un faune et une flore d'une grande richesse comme des écrevisses ou des plantes carnivores.

 

 Une terre de bergers


 

 

L'économie pastorale a été pendant des siècles l'activité principale de cette terre et même si, aujourd'hui, les bergers ne sont plus aussi nombreux, le Niolo en a conservé les traces à travers les bergeries et refuges que l'on découvre au détour d'anciens chemins. Confrontée aux problèmes de désertification, la région voit se dessiner pour elle une nouvelle vocation portée par l'extraordinaire richesse de son environnement. Parcouru de sentiers, et parsemé de refuges, le Niolo est devenu le lieu d'élection d'un tourisme sportif, avide de nature et de lieux sauvages.

Les troupeaux de chèvres se sont adaptés au relief de l'île et vont dans les lieux les plus inattendus. Animal fétiche de l'île, le mouflon parcourt en hardes les grands espaces que protège le Parc naturel régional.

 

 

(Source : Guides Bleus)

 
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11 août 2005 4 11 /08 /août /2005 00:00

La montagne

 Néé d'accidents géologiques qui ont créé son insularité, la Corse conserve les cicatrices des ruptures topographiques qui opposent moyenne et haute montagne, vallées profondes, cirques grandioses et gorges impressionnantes. La montagne est au coeur de l'île, partout la masse de ses sommets s'impose au regard, découpant le paysage et barrant l'horizon de ses crêtes.

 

 Une diversité géologique


 

 

A l'origine, il y a quelques centaines de millions d'années, la Corse et la Sardaigne formaient un seul ensemble relié au continent au niveau des Pyrénées et des Alpes. L'île offre une surprenante variété de reliefs pour une surface aussi réduite et présente pratiquement tous les types de formation géologique. La Corse est déformée par les mouvements qui se sont succédé jusqu'au quaternaire, ont exalté la partie centrale de l'île, formant un massif montagneux dont la ligne de crête culmine au Monte Cinto à 2 716 m, affaissé le nord pour former la plaine de Balagne, maintenu le sud à des altitudes plus modestes et rompu les continuités avec la Sardaigne et la côte toscane. L'île est divisée en trois régions d'âges et de structures différents. A l'ouest, des terres anciennes, généralement cristallines, qui ont donné naissance aux sommets les plus élevés de la Corse, de hautes montagnes, proches de la mer, qui ont découpé le littoral d'à-pics vertigineux ou de golfes profonds (Porto ou Valinco). A l'est, des schistes tourmentés, plissés, dont le relief moins élevé s'étend du cap Corse à la région de la Castagniccia. Au centre, une zone de faible altitude (600 m) relie ces deux Corses montagneuses et délimite les deux régions historiques que sont l'Au-Delà et l'En-Deçà-des-Monts.

 Richesse minérale et beauté des roches


 

 

Cette alchimie géologique a fait naître une richesse minérale qui donne à la Corse la grandeur de ses paysages et la variété de leurs couleurs. La violence de la tectonique et du climat met en valeur le roc ou l'escarpement. Creusée par l'érosion, la roche prend des formes tourmentées, les tafoni se font sculptures minérales aux profils inquiétants. En plus des formes s'ajoute le jeu des couleurs : on relève toutes les nuances du granit, du gris ou rose ; granulites et porphyres se parent de gris-vert renforcent la magie des paysages du cap Corse. A l'extrême sud, Bonifacio et ses puissantes falaises de calcaire confirment l'extraordinaire diversité des paysages de la Corse.

 Un climat régulé


 

 

Grâce à la montagne, la Corse se charge de paradoxes. Alors que la mer lui offre un climat méditerranéen, la montagne modère les températures et constitue en été une réserve de fraîcheur. La mer charge d'humidité les vents qui assaillent le relief corse. Les hautes sommets jouent un rôle d'écran, accrochent les pluies et font de la Corse une île verte à la pluviométrie exceptionnelle. L'ensemble de l'île enregistre en effet, avec 900 mm d'eau par an, une pluviométrie supérieure à la moyenne générale de la France ; une moyenne qui doit être modulée en fonction des vents, dont le relief aggrave ou retient la puissance. Alors que dans les altitudes moyennes elle peut s'élever à 1 200 mm et même 1 600 mm, la moyenne d'Ajaccio est de 720 mm, celle de Bastia de 982 mm, pour n'atteindre à Bonifacio que 560 mm. Ces différences saisonnières et climatiques s'inscrivent dans les différents étages du manteau végétal du relief corse.

 Torrents, lacs et rivières


 

 

Aux multiples lacs glaciaires disséminés au creux des reliefs s'ajoutent d'innombrables rivières et torrents qui font de cette montagne un véritable chateau d'eau. La Corse abrite un grand nombre de sources thermales connues et réputées depuis l'Antiquité. Ainsi, on trouve des eaux sulfureuses comme celles de Pietrapola, Guagno ou Baracci et des eaux ferrugineuses comme celles d'Orezza.

 

 

(Source : Guides Bleus)


La suite demain ...

 

 
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